La rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits de l'homme dans les territoires occupés palestiniens a qualifié le génocide en cours dans la bande de Gaza de « honte collective du siècle », dans un contexte d'échec de la communauté internationale à protéger les droits des Palestiniens.
Francesca Albanese a fait ces remarques dans un message posté sur X dimanche, alors que plus d'un an d'assaut israélien a rasé Gaza, tué des dizaines de milliers de personnes innocentes et déplacé presque toute la population du territoire assiégé, souvent à plusieurs reprises.
« À Gaza, la honte collective du siècle se poursuit sans relâche, au mépris de toutes les normes du droit international et de la morale », a-t-elle dénoncé. « Les Palestiniens, épuisés par les attaques incessantes contre leur corps et leur âme, sont abandonnés à leurs bourreaux ».
Albanese a également noté que « les exécutions sommaires, les déplacements forcés massifs et autres abus flagrants » perpétrés par les forces d’occupation contre les Palestiniens à Gaza sont tous « un témoignage honteux de notre échec mondial à protéger les droits humains fondamentaux ».
« Les Nations unies, autrefois considérées comme un phare d’espoir et une force de paix, s’effondrent sous le poids de la honte – et sous la pression de l’inaction ou de la complicité de ses États membres les plus puissants », a-t-elle déploré.
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Israël a déclenché son offensive brutale contre Gaza le 7 octobre 2023, après que le mouvement de résistance islamique de la Palestine, Hamas, a mené son opération historique contre l'entité usurpatrice en représailles à l’intensification des atrocités du régime sioniste contre le peuple palestinien.
Le régime de Tel-Aviv a jusqu'à présent tué au moins 42 603 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et en a blessé 99 795 autres, selon le ministère palestinien de la Santé siégé à Gaza.
Israël a émis des ordres d’évacuation massive à Gaza et a délibérément ciblé des écoles et des hôpitaux, utilisés comme abris par les Palestiniens déplacés, ce qui va au contraire du droit international.
Les États-Unis et leurs alliés, qui soutiennent Israël, ont empêché l’ONU de mettre fin à l’agression brutale contre la bande de Gaza, malgré une catastrophe humanitaire sans précédent.