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Le Hezbollah maintient sa stratégie du « feu pour feu » et prend Tel-Aviv sous un barrage de missiles balistiques

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un incendie en cours sur le site frappé par un missile tiré depuis le sud du Liban à Ramat Gan, à l’est de Tel-Aviv, le 18 novembre 2024. © AFP

Le mouvement de résistance libanais Hezbollah continue d’employer sa stratégie défensive « feu pour feu, Beyrouth pour Tel-Aviv » face à l’agression meurtrière du régime israélien contre le Liban.

Lundi, le Hezbollah a ciblé Tel-Aviv avec plusieurs frappes, indiquant qu’il ne céderait pas à la politique d’escalade des attaques meurtrières du régime contre les civils au Liban pour faire pression sur la Résistance afin qu’elle accepte ses conditions, ont rapporté divers médias de la Résistance.

Le mouvement de résistance libanais a soumis la ville à des salves de missiles balistiques, d'au moins huit roquettes et de drones, blessant au moins cinq colons, dont un grièvement.

Des images de l’opération ont montré que les systèmes de missiles israéliens n’ont pas réussi à intercepter l’un des missiles qui a eu un impact direct, semble-t-il, près d’un centre commercial de la ville, selon la chaîne 12 du régime.

Des sources policières israéliennes ont confirmé que l’opération avait abouti à « un coup direct », ajoutant : « On craint l’effondrement de bâtiments. »

Des dégâts d’ordre matériel et humain ont été causés dans la ville de Ramat Gan, à l’est de Tel-Aviv, après que quatre explosions ont retenti dans la zone ciblée.

Un bâtiment et un bus ont également été touchés et un incendie s’est déclaré dans la ville de Bnei Brak, également située à l’est de Tel-Aviv.

Une image a émergé montrant les moments qui ont précédé l’une des opérations de missiles du Hezbollah contre Tel-Aviv et ses conséquences.

D’autres sources israéliennes ont rapporté que les opérations avaient entraîné la fermeture de l’aéroport Ben Gourion, situé dans la partie centrale des territoires occupés, ajoutant que des coupures de courant avaient également été signalées dans certaines zones du « Grand Tel-Aviv ».

Décrivant l’une des opérations, le Hezbollah a déclaré que ses combattants avaient ciblé la base de Tel Haim, qui appartient à la division des renseignements militaires du régime israélien à Tel-Aviv, avec un barrage de missiles et un escadron de drones.

Les projectiles et l'aéronef « ont atteint leurs cibles avec précision », a ajouté le mouvement.

Le groupe a également ciblé la zone de Krayot, au nord de la ville de Haïfa, avec un barrage de roquettes, et a mené une frappe aérienne avec un escadron de drones d’attaque sur la base de Regavim, une base militaire abritant des camps d’entraînement pour la brigade Golani de l’armée israélienne, au sud-est de Haïfa.

Ces opérations, qui font partie de la série d’opérations Khaybar du mouvement, ont été menées sous le slogan « Nous sommes à ton service, ô Nasrallah », en référence à l’ancien secrétaire général du Hezbollah, assassiné lors d’une frappe aérienne israélienne contre Beyrouth, la capitale du Liban, fin septembre.

Ces représailles visaient également à montrer notre « soutien au peuple palestinien inébranlable de la bande de Gaza et à soutenir sa résistance vaillante et honorable », en plus de défendre le Liban face à l’escalade meurtrière du régime, a déclaré le groupe.

Le Hezbollah a mené des centaines d’opérations de ce type contre la partie nord des territoires occupés depuis octobre 2023, lorsque le régime a lancé une guerre génocidaire contre Gaza et a soumis le Liban à une agression meurtrière intensifiée.

L'attaque militaire brutale contre la bande de Gaza et l'agression contre le Liban ont coûté la vie à plus de 43 900 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et à plus de 3 510 Libanais.

Lundi également, les combattants du Hezbollah ont ciblé à deux reprises la base de Shraga, le siège administratif du commandement de la brigade Golani, au nord de la ville d'Acre, avec un barrage de roquettes.

Ils ont lancé des frappes aériennes à l'aide de drones sur un rassemblement de forces israéliennes dans le nouveau siège du commandement de la brigade occidentale de l'armée israélienne à la caserne de Yaara.

Les médias israéliens ont fait état de « dégâts importants » causés par les roquettes du Hezbollah sur la colonie illégale de Kiryat Shmona, soulignant que la colonie « attend une longue reconstruction. Elle doit être reconstruite en raison des destructions qu'elle a subies à cause des missiles du Hezbollah ».

Le chef du Conseil de la colonie de Margaliot dans le nord des territoires occupés a décrit la zone comme « dangereuse », affirmant que les colons israéliens illégaux, qui ont quitté la zone ainsi que d’autres zones du côté nord suite aux représailles du Hezbollah, n’ont pas pu retourner dans leur colonie depuis plus d’un an.

Au même moment, le mouvement a publié une autre vidéo montrant qu’il avait ciblé, au début du mois, la base Stella Maris et le quartier général de l’unité de commando naval d’élite Shayetet 13 du régime israélien avec des roquettes Fajr-3 et des drones d’attaque avancés.

Poursuivant leurs représailles mardi, les combattants du Hezbollah ont ciblé et abattu un drone israélien de pointe Hermes 450 dans le ciel de la ville de Taybeh, au sud du Liban, avec un missile sol-air.

Uri Misgav, journaliste pour Haaretz, a quant à lui raconté avoir assisté aux funérailles de l'adjudant israélien Guy Idan du bataillon 89 de la 8e division blindée de l'armée israélienne, qui a été tué au Liban, alors qu'il essayait de faire avancer le programme militaire de Tel-Aviv.

Il a dénoncé le régime pour avoir maintenu son agression contre Gaza et le Liban au prix de la vie des forces israéliennes, et pour avoir refusé de traiter les troupes, vivantes ou mortes, avec suffisamment de respect.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV