Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a fermement condamné l’assassinat du responsable médias du Hezbollah, Mohammad Afif, lors d’une frappe israélienne en plein centre de Beyrouth.
Dans un communiqué émis le lundi 18 novembre, le CGRI a qualifié cet acte de « crime » et d’« atteinte à la vérité » qui ne parviendra pas à entraver la portée mondiale du message de la Résistance et de la détermination du Hezbollah.
Ce crime odieux intensifiera indubitablement la haine et la vengeance chez les combattants du Hezbollah, tout en instillant la peur parmi les sionistes.
Dimanche soir, le Hezbollah a confirmé la mort de Mohammad Afif, tué dans une attaque aérienne israélienne visant le bureau du parti Baas syrien, situé dans le quartier densément peuplé de Ras Al-Naba’a, au cœur de Beyrouth.
Le ministère libanais de la Santé a déclaré que quatre personnes avaient perdu la vie lors de l’agression israélienne.
En outre, le CGRI a loué Afif pour son rôle avisé au cours d’une période sensible et déterminante, notamment pour son soutien au peuple palestinien et au Mouvement de résistance Hamas, ainsi que pour avoir exposé au monde entier toute la détermination des combattants de la Résistance dans leur lutte contre le régime israélien.
Conseiller médiatique émérite au service du défunt secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, tué le 27 septembre lors d’une attaque aérienne israélienne, Afif dirigeait pendant de longues années le service de presse du Hezbollah.
Avant de prendre la charge de la direction des médias du mouvement de résistance, il a assuré pendant plusieurs années la présidence de la chaîne de télévision Al-Manar.
L’homme a en effet été la « voix éloquente » de la nation libanaise, comme l’a si bien dit le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, en hommage à la mémoire d’Afif.
Le président du Parlement iranien, Mohammad Baqer Qalibaf, a également exprimé sa conviction que l’héritage de Mohammed Afif se perpétuerait grâce à l’engagement des médias libres et des penseurs.