18 Palestiniens ont été tués ce lundi 18 novembre lors des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, dont six dans des attaques contre des tentes abritant des familles déplacées.
Quatre personnes, dont deux enfants, ont été tuées dans une frappe aérienne israélienne sur un campement de tentes dans la zone côtière d’al-Mawasi, désignée comme zone humanitaire.
Une frappe contre des abris temporaires dans la ville méridionale de Rafah a fait deux morts, selon les responsables médicaux qui ont fait part de la mort d’un autre Palestinien lors des attaques de drones menées par l’armée israélienne.
Une autre attaque israélienne contre une maison à Beit Lahiya, dans le nord de Gaza, a entraîné la mort d’au moins deux personnes et a blessé plusieurs autres, ont indiqué des médecins, ajoutant qu’une frappe contre un immeuble résidentiel de plusieurs étages, qui a eu lieu ce dimanche, avait fait des dizaines de victimes.
Une frappe aérienne israélienne contre une maison a fait cinq morts et dix blessés, ont fait savoir les médecins palestiniens, rapportant qu’une autre attaque contre le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de l’enclave palestinienne, a coûté la vie à quatre Palestiniens.
« Nous restons fermes, patients et résilients, et si Dieu le veut, nous ne faiblirons jamais », a déclaré Mohammad Aboul Hassan, qui a perdu son frère lors d’une attaque, s’adressant à un journaliste de l’agence de presse Reuters à l’hôpital Nasser de Khan Younès.
« Mon frère n’était pas le seul. Beaucoup d’autres sont tombés en martyr de cette manière brutale. Des enfants et des civils ont été déchiquetés », a-t-il déploré.
À Beit Lahiya, Hussam Abou Safiya, directeur de l’hôpital Kamal Adwan, a déclaré que cet établissement médical était assiégé par les militaires israéliens, indiquant que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’était pas en mesure de livrer des instruments chirurgicaux, des médicaments et de la nourriture.
Hussam Abou Safiya a déclaré que l’hôpital fonctionnait à une capacité minimale, mettant en garde contre l’augmentation de la malnutrition chez les enfants palestiniens.
« Nous recevons quotidiennement des appels de détresse, mais nous ne sommes pas en mesure de les aider en raison du manque d’ambulances et de la situation catastrophique [de Gaza] », a-t-il déclaré, ajoutant : « Hier, j’ai reçu un appel de détresse de femmes et d’enfants coincés sous les décombres. Vu mon incapacité à les aider, ils font désormais partie des martyrs ».
À noter que depuis le début de l’agression israélienne contre les Palestiniens à Gaza, le 7 octobre 2023, au moins 43 922 Palestiniens ont perdu la vie et plus de 103 898 autres ont été blessés. Des milliers d’autres Palestiniens sont portés disparus et ils sont toujours ensevelis sous les décombres.