Une attaque aérienne israélienne contre le bureau du parti Baas syrien à Beyrouth, aurait entraîné la mort de Mohammad Afif, le chargé des relations médiatiques du Hezbollah.
Selon des sources, cette opération a eu lieu dimanche 17 novembre dans le quartier de Ras Al-Naba’a, au cœur de la capitale libanaise. Les autorités ont indiqué que cette frappe visait spécifiquement à assassiner, le responsable des relations médiatique du Hezbollah.
L’Agence nationale de presse libanaise (NNA) a précisé que Mohammad Afif se trouvait en réunion au moment de l’attaque. Ali Hijazi, secrétaire général du parti Baas, a souligné qu’Afif n’était pas impliqué dans des combats armés et n’a jamais été à la tête d’une unité militaire, mais qu’il dirigeait une unité médiatique.
Des médias internationaux tels que Reuters, Sky News et Al-Jazeera ont confirmé la mort d’Afif suite à cette frappe israélienne. Cependant, le Hezbollah n’a pas encore confirmé la mort d’Afif ni sa présence sur les lieux au moment de l’incident.
Plus tôt, le ministère libanais de la Santé a rapporté qu’au moins une personne a perdu la vie et que trois autres ont été blessées suite à une frappe israélienne qui a touché un quartier central de Beyrouth.
Les informations concernant les victimes varient, la chaîne de télévision al-Mayadeen avançant un bilan plus lourd, avec cinq personnes tuées dans cette attaque.
Ce dernier incident survient dans un contexte de tensions croissantes, après qu’Afif a déclaré lors d’un discours prononcé le 22 octobre que le Hezbollah était à l’origine de l’opération de Césarée, visant la résidence du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Cette nouvelle attaque contre Afif marque la deuxième tentative d’assassinat en l’espace de deux mois. Il avait déjà échappé à une agression ciblée visant le bureau des relations avec les médias du Hezbollah, survenue il y a quelques semaines.
Israël a lancé une attaque terrestre et une campagne aérienne massive contre le Liban fin septembre, après une année d’échanges de tirs à travers la frontière libanaise, parallèlement à la guerre de Gaza.
Au moins 3 287 personnes ont été tuées par des frappes israéliennes au Liban au cours de l’année écoulée, la grande majorité au cours des sept dernières semaines. 14 222 autres personnes ont été blessées, principalement des femmes et des enfants.
En réponse à l’agression en cours, le mouvement de résistance libanais Hezbollah a mené des centaines de frappes de représailles contre les territoires palestiniens occupés et les forces israéliennes qui tentaient d’avancer dans les zones du sud du Liban.
Le Hezbollah s’est engagé à poursuivre ses opérations de représailles jusqu’à ce qu’Israël cesse son agression contre le Liban et Gaza.