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La Minusma « avait d'autres objectifs qui ne correspondaient pas aux intérêts du peuple malien »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye DIOP, à la cérémonie de rétrocession du site de la MINUSMA de Bamako, le 15 novembre 2024. ©maliweb.net

« La mission onusienne installée au Mali depuis 2013 et dont la liquidation s'est terminée le 15 novembre, n'a pas été à la hauteur de la tâche et a complètement échoué », a constaté, samedi 16 novembre, Oumar MC Koné, président du Bloc pour le Redressement et le Développement du Mali (BRDM), dans une interview accordée à Sputnik Afrique, interviewé par l'agence de presse russe Sputnik. 

« La Minusma s'est interposée à un moment donné à l'armée malienne pour l'empêcher de reconquérir les territoires occupés par les terroristes et leurs nébuleuses, ce qui était très incompréhensible pour le peuple malien », a-t-il noté.

Oumar MC Koné a également souligné le manque de réaction de la communauté internationale face au soutien apporté par Kiev au terrorisme dans la région sahélienne. Il a dénoncé le double standard occidental qui prône une lutte antiterroriste, mais « dans le même temps, soutient ceux qui soutiennent le terrorisme ».

Par contre, le retrait de la mission onusienne pourrait ouvrir la voie à de nouvelles dynamiques politiques et sécuritaires au Sahel.

« Le Mali a montré l'exemple que personne ne peut assurer sa sécurité. Aucun pays au monde ne pourra protéger le Mali à sa place », a affirmé Oumar MC Koné.

Dans ce contexte, il a évoqué une « réussite exceptionnelle » de l'armée malienne: « En deux ans, elle a réalisé ce que des organisations étrangères n'ont pas réussi à faire en 12-13 ans, y compris la Minusma ».

« Petit à petit, le Mali fonde son espoir sur lui-même d'abord, avant quiconque, pour amener la paix et la stabilité », a développé l’expert, indiquant que cela est une condition « sine qua non pour intéresser demain les investisseurs à venir dans le pays, car ils le trouveront sécurisé, stable et fiable ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV