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Au moins trois morts et plusieurs blessés dans des frappes américaines sur des positions militaires en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un nuage de fumée s'élève après une frappe aérienne israélienne visant la capitale syrienne, Damas, le 20 juillet 2020. ©AFP

Pour la deuxième journée consécutive, les militaires occupants américains ont mené des frappes meurtrières contre l’armée syrienne, dans un contexte où Washington s’efforce de dissuader le Front de la Résistance de riposter au génocide perpétré par le régime israélien dans la bande de Gaza assiégée et au carnage perpétré dans le Sud-Liban.

La chaîne de télévision libanaise Al Mayadeen a rapporté que les États-Unis avaient frappé aux premières heures de mercredi, des positions syriennes à la périphérie de la ville d’Abou Kamal, dans la province de Deir ez-Zor, à l’est du pays, près de la frontière irakienne.

Les frappes aériennes ont visé des positions des alliés de l’armée syrienne à al-Jamiyat dans la ville de Boukamal et dans le désert éponyme a précisé la chaîne de télévision, ajoutant que trois personnes avaient été tuées et cinq autres blessées.

Le commandement central américain (CENTCOM) a publié sur X un communiqué qui indique que les frappes auraient touché les « installations de stockage d’armes et de logistique ».

Des frappes aériennes que le CENTCOM dit avoir lancées en réponse à une attaque à la roquette contre le personnel américain de la base de patrouille Chaddadi, dans le nord-est de la Syrie, alléguant que l’installation n’a subi aucun dommage et qu’aucune force américaine n’a été touchée.

Mardi, des barrages de roquettes ont visé des bases sous occupation américaine en Syrie à savoir la base de Conoco à Deir ez-Zor et la base de Chaddadi à Hassaké dans le nord-est de la Syrie.

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Ceci alors que le CENTCOM dit avoir frappé neuf cibles en deux endroits distincts du pays.

Il y a près de 2 500 soldats américains en Irak et quelque 900 en Syrie dans le cadre de ce que Washington prétend être une force de combat contre Daech.

Les États-Unis ont maintenu leur présence dans les deux pays bien que ces derniers et leurs alliés aient vaincu le groupe terroriste takfiri à la fin de l’année 2017.

Le Front de la Résistance dans la région de l’Asie de l’Ouest a ciblé à plusieurs reprises les forces américaines en Irak et en Syrie en réaction au soutien effréné de Washington à Israël dans ses guerres atroces contre Gaza et le Liban.

Les États-Unis, qui fournissent au régime sioniste plus de 3 milliards de dollars d’aide militaire par an, lui ont envoyé le montant record de 17,9 milliards de dollars en aide militaire depuis le début de la guerre génocidaire à Gaza.

Selon le ministère palestinien de la Santé, plus de 43 665 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants ont été tués et 103 076 autres blessés dans des frappes israéliennes.

Plus de 80 % des 2,3 millions d’habitants de la bande de Gaza ont été déplacés et plus des deux tiers des bâtiments ont été détruits ou endommagés.

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L’escalade de l’agression meurtrière du régime israélien contre le Liban a également fait plus de 3 000 victimes libanaises depuis le début des hostilités en octobre 2023.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV