L’aviation militaire israélienne a mené un nouvel acte d’agression contre la Syrie, ciblant une zone industrielle et plusieurs bâtiments d’habitation dans la province centrale de Homs.
L’agence de presse officielle syrienne SANA a rapporté que des avions de guerre israéliens ont frappé, mardi 5 novembre, la zone industrielle de la ville d’al-Qusseir, située à environ 35 kilomètres au sud de Homs, près de la frontière libanaise.
L’agence de presse SANA, citant le directeur de la santé de la province de Homs, a également noté qu’il n’y avait pas eu de blessés à la suite de l’attaque.
Cette attaque est survenue après qu’au moins cinq personnes ont perdu la vie lorsque l’aviation israélienne a lancé plusieurs frappes contre un certain nombre d’installations et de bâtiments dans la région de Jisr al-Daf, au sud d’al-Qusseir, jeudi dernier.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme, basé à Londres et proche de l’opposition, a rapporté que trois frappes aériennes ont touché plusieurs installations dans la zone industrielle de Homs, soulignant que les systèmes de défense aérienne syriens ont été activés pour intercepter et abattre les missiles israéliens.
Israël mène régulièrement des opérations militaires visant des installations militaires situées sur le territoire syrien, en mettant particulièrement l’accent sur celles appartenant au mouvement de résistance libanais Hezbollah. Ce dernier a été un acteur déterminant dans le soutien apporté à l’armée syrienne dans sa bataille contre les groupes terroristes qui bénéficient d’un soutien extérieur.
Le régime israélien s’exprime peu sur ses opérations militaires menées sur le sol syrien, une attitude qui est souvent perçue comme une réponse instinctive face aux avancées remarquables du régime syrien dans sa lutte contre le terrorisme et à la dévastation qu’il a infligée à ce fléau.
Damas a sollicité à maintes reprises l’intervention du Conseil de sécurité des Nations unies afin de mettre un terme aux agressions du régime, lesquelles portent atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Syrie.