Le régime israélien a tué au moins 40 personnes lors de nouvelles frappes aériennes sur les régions de l'est du Liban et perpétré de nouvelles agressions contre la capitale, Beyrouth.
Le ministère libanais de la Santé a annoncé mercredi qu'au moins 40 personnes ont été tuées et 53 autres blessées à la suite des attaques aériennes sur la vallée de la Bekaa, notamment la ville de Baalbek.
Ce Jeudi 7 novembre dans la matinée, le régime a également attaqué la banlieue sud de Beyrouth, notamment un site adjacent à l'aéroport international Rafic Hariri.
Les attaques ont eu lieu après que le régime a émis des ordres d'évacuation de dernière minute, apparemment à l'adresse des habitants de ces zones qui, prétend-il, abritaient des installations appartenant au mouvement de résistance libanais Hezbollah.
Depuis octobre dernier, Tel-Aviv a intensifié ses agressions meurtrières contre le Liban. Il a avancé des allégations similaires pour justifier l'escalade de la violence. Le Hezbollah a cependant toujours réfuté ces accusations.
Mercredi également, les Nations unies ont averti dans leur dernier rapport éclair sur la crise humaine provoquée par les atrocités israéliennes contre le Liban, que l'agression avait « atteint un point critique ».
Les attaques ont coûté la vie à plus de 3 000 personnes, soit « 58 % de plus que les 1 900 décès » causés par la guerre du régime israélien contre le Liban en 2006, selon le rapport.
« En outre, on estime à 1,3 million le nombre de déplacés, à l’intérieur du Liban et dans les pays voisins, soit 33% de plus que le nombre de personnes déplacées en 2006 », indique le rapport.
Les femmes constituent la majorité des personnes qui se sont retrouvées sans abri au Liban à la suite des attaques israéliennes, selon le rapport de l'ONU.
L'organisation a également regretté les 78 attaques israéliennes contre des établissements de santé à travers le pays qui ont coûté la vie à 130 professionnels de santé et en a blessé 111 autres.
En réponse à ces agressions, le Hezbollah a mené des centaines de frappes de représailles contre les territoires palestiniens occupés et contre les forces israéliennes qui tentent d'avancer dans les zones du sud du Liban.
Le mouvement s’est engagé à poursuivre ses opérations jusqu’à ce que le régime sioniste mette fin à l’escalade.