Le nouveau secrétaire général du Hezbollah libanais a déclaré que le mouvement persisterait dans sa résistance contre l’agression israélienne et était déterminé à forcer Israël à mettre fin à sa guerre contre le Liban.
Lors de son deuxième discours depuis sa nomination au poste de secrétaire général du Hezbollah, le cheikh Naïm Qassem a souligné, mercredi 6 novembre, que le mouvement libanais ne compte pas sur les initiatives politiques pour mettre fin au conflit.
Au contraire, a-t-il ajouté, le Hezbollah est prêt à façonner l’issue du conflit par le biais d’un engagement militaire.
Dans ce droit fil, il a affirmé que le mouvement se préparait à de telles confrontations depuis la guerre de juillet 2006, en améliorant sa formation, son armement et ses capacités opérationnelles.
Naïm Qassem a déclaré que les mesures prises par Israël visant à vaincre le Hezbollah et à occuper le Liban ne réussiront pas en raison de la résilience du groupe et de son engagement à défendre sa patrie.
« C’est par la résistance, la force, la préparation et l’endurance que nous vaincrons Israël », a-t-il martelé. « Pour nous, il n’y a que patience, endurance et persévérance sur le terrain jusqu’à la victoire. »
Naïm Qassem a déclaré que les mesures prises par Israël pour vaincre le Hezbollah et occuper le Liban ne réussiront pas en raison de la résilience du groupe et de son engagement à défendre sa patrie.
« Nous ferons en sorte que l’ennemi israélien soit pleinement conscient que sur le champ de bataille, il est en train de perdre et non de gagner ; cette défaite l’empêchera d’atteindre ses objectifs. »
« L’armée israélienne incapable d’avancer »
Le secrétaire général du Hezbollah a indiqué que le régime israélien était désormais désorienté par d’importantes opérations menées par la Résistance.
« L’ennemi israélien a reconnu que le niveau de confrontation était très élevé ; il craint donc une escalade et a annoncé qu’il n’avait pas de cibles supplémentaires, car il se heurte à une forte résistance. »
Et d’ajouter que le régime sioniste n’a pas réalisé qu’il faisait face à des combattants de la Résistance ayant une solide conviction islamique, ce qui les poussaient à rester fermes dans la vérité et déterminés envers la libération et la dignité – des qualités qui les rendaient fermes dans leur position.
« Aux frontières, nous avons des dizaines de milliers de combattants entraînés, capables d’affronter et d’endurer. »
Et de poursuivre que les combattants de la Résistance avaient dévoué leur vie à Dieu ; ils ne recherchaient pas de gains matériels, mais étaient conscients de ce que leur salvation dans le monde avant l’au-delà réside dans la résistance à l’occupation.
Il a noté que la force de la Résistance réside dans sa volonté et sa continuité malgré les disparités de capacités militaires.
« Les pourparlers ont lieu lorsque l’agression cesse »
En ce qui concerne le processus des pourparlers pour un cessez-le-feu, le cheikh Qassem a indiqué que lorsque l’ennemi cessera son agression, il y aura une voie vers des négociations à travers le gouvernement libanais et le président du Parlement Nabih Berri, qui porte la bannière de la résistance politique.
« La base de toute négociation repose sur deux éléments : premièrement, mettre fin à l’agression ; deuxièmement, assurer la pleine protection de la souveraineté libanaise sans compromis. »
« Nasrallah est un modèle »
Ailleurs dans son discours, le cheikh Qassem a rendu hommage au défunt leader du mouvement Sayyed Hassan Nasrallah, le qualifiant de modèle pour les nobles dirigeants qui suivent la voie de Dieu et y ont fait de grands sacrifices.
« Sayyed Hassan Nasrallah est un dirigeant exemplaire, un éducateur inspirant, courageux et audacieux, un érudit à l’école du Velayat et un porte-étendard de la libération palestinienne […] La lumière dans ses paroles nous guide ; ses positions nous mettent sur la voie d’une vie digne », a-t-il déclaré, ajoutant le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a qualifié Nasrallah de « sans égal – c’est une excellente définition ».
Le cheikh Qassem a noté que Nasrallah a bâti un Parti résilient englobant tous les segments de la société : c’est un Parti pour les jeunes et les vieux, les femmes et les hommes, les gens libres et les résistants.
Le Hezbollah résiste à l’ennemi israélien, tout en s’efforçant de contribuer au développement de la nation dans le cadre de sa réalité politique, a-t-il indiqué