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Présidentielle américaine 2024 : Trump 267, Harris 224

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La candidate démocrate Kamala Harris (à gauche) et le candidat républicain Donald Trump

L'ancien président Donald Trump détient une légère avance sur la vice-présidente Kamala Harris dans la course présidentielle de 2024 et semble se rapprocher d'un second mandat à la Maison Blanche.  

Selon la presse américaine, Trump a remporté la victoire dans les grands États, dont le Texas, la Floride et l’Ohio, ainsi que dans plusieurs autres États à tendance républicaine.

Ceci alors que Harris, elle, a remporté la victoire en Californie, à New York et à Washington.

Jusqu’à présent, Trump a remporté 267 votes électoraux contre 224 pour Harris.

Ces résultats ne sont pas officiels tant que les responsables électoraux locaux n’auront pas vérifié leurs résultats dans les jours à venir. Les résultats publiés après la fermeture des bureaux de vote le jour du scrutin aux États-Unis, que ce soit par les comtés ou les États, ne sont pas des résultats officiels, mais des résultats préliminaires.

En effet, aucun État américain ne publie les résultats officiels des élections des États et des comtés le soir du scrutin. Chaque candidat a besoin de 270 voix électorales pour accéder à la présidence.

La campagne présidentielle américaine de 2024 a été particulièrement volatile. Les mesures de sécurité ont été renforcées à des niveaux sans précédent en raison des inquiétudes concernant d’éventuels troubles civils, des manigances électorales et des violences contre les agents électoraux.

Les États de l’Oregon, de Washington et du Nevada ont mobilisé la Garde nationale, tandis que le Pentagone a indiqué qu’au moins 17 États ont mis en alerte un total de 600 soldats de la Garde nationale, prêts à intervenir si nécessaire.

Selon la Conférence nationale des législatures des États américains, dix-neuf États ont promulgué des lois depuis 2020, pour assurer la sécurité du processus électoral.

Par ailleurs, pour se préparer au chaos du jour des élections, une lourde clôture métallique entourait la Maison Blanche ainsi que la résidence officielle de la vice-présidente Kamala Harris. Certains commerces du centre-ville avaient également des portes et des fenêtres barricadées.

Ces mesures de sécurité font suite au chaos électoral de 2020, notamment après que les partisans de Trump ont pris d’assaut le Capitole américain le 6 janvier 2021 dans le but d’empêcher la certification des résultats des élections qui ont confirmé Joe Biden comme vainqueur.

Dans le système politique américain complexe, la répartition des votes électoraux n’est pas basée sur le vote populaire national, mais sur la représentation au Congrès de chaque État, ce qui signifie que chaque siège au Congrès équivaut à un vote électoral.

Considérant les élections précédentes, il pourrait falloir plusieurs jours avant que le résultat soit annoncé.

En 2020, il a fallu quatre jours pour que la Pennsylvanie soit appelée à voter pour Joe Biden après un résultat serré qui lui a assuré le Bureau ovale (Bureau officiel qu’occupe le président des États-Unis).

En conséquence, les États clés, comme le Michigan et la Pennsylvanie, pourraient s’avérer cruciaux pour les deux candidats.

Les élections américaines se déroulent dans un contexte de divergences marquées entre les deux candidats sur la manière de mener leur politique étrangère.

Harris a été critiquée pour son expérience en politique étrangère, et le projet de programme du Parti démocrate pour 2024 n’a pas non plus apporté de réponses sur la manière dont elle aborderait une série de questions, y compris celles relatives à Israël. Bien que Trump soit un fervent partisan d’Israël, rares sont ceux qui s’attendent à ce que l’administration Harris change de cap à ce sujet.

En ce qui concerne les relations entre les États-Unis et l’Iran, Harris et Trump ont tous deux exprimé des opinions intransigeantes sur la République islamique, Harris la qualifiant de « plus grand adversaire » des États-Unis.

En Europe, la perspective d’un second mandat de Trump s’est révélée profondément déstabilisante pour certains, le républicain menaçant à plusieurs reprises de se retirer de l’OTAN.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV