Les propositions d’un accord de cessez-le-feu temporaire sont faites pour tromper l’opinion publique ; Car cet accord n’inclut pas la cessation de l’agression, le retrait ni le retour des déplacés, a déclaré le bureau politique du Hamas.
Izzat al-Risheq, membre du bureau politique du mouvement de résistance palestinien Hamas, a souligné que les propositions avancées ces derniers jours au sujet d’un cessez-le-feu de quelques jours n’incluent pas les conditions que le mouvement considère comme essentielles, telles que l’arrêt permanent des attaques israéliennes, le retrait des forces d’occupation de la bande de Gaza et le retour des personnes déplacées dans leurs régions. En outre, les propositions ne répondent pas aux besoins humanitaires urgents du peuple palestinien pour parvenir à la sécurité et à la stabilité et n’incluent pas la reconstruction des infrastructures endommagées ou la réouverture des points de passage, en particulier le point de passage de Rafah, qui est considéré comme une bouée de sauvetage pour la population de la bande de Gaza.
Nous accueillons positivement toutes les propositions et idées permettant de garantir la cessation de l’agression et le retrait des occupants de Gaza, a déclaré le responsable du Hamas, avant d’insister sur le fait que Benjamin Netanyahu tente de faire diversion et se sert des négociations comme d’une couverture pour poursuivre ses agressions.
Il convient de noter que le régime sioniste insiste pour maintenir ses soldats dans la bande de Gaza en même temps que le cessez-le-feu. Cette question accompagnée du fait que les sionistes ne donnent aucune garantie au Hamas, ont bloqué négociations de cessez-le-feu.
À noter que des délégations des mouvements Hamas et Fatah se sont rendues au Caire, la capitale égyptienne, pour examiner une proposition des médiateurs égyptien et qataris sur une trêve à court terme.
La délégation du Hamas lors de ce voyage est dirigée par Khalil al-Hayya, membre du bureau politique de ce mouvement, et la délégation du Fatah est dirigée par Mahmoud Al-Aloul, le député de ce mouvement.