Le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Aziz Nasirzadeh, a souligné que l’Iran était capable de mener des dizaines d’opérations de représailles comme l’opération Vraie Promesse, qui a visé les territoires occupés de la Palestine en avril dernier.
« La capacité défensive de l’Iran est élevée », a réaffirmé le ministre iranien de la Défense, repris par Ebrahim Rezaï, porte-parole de la commission parlementaire de la sécurité nationale et de la politique étrangère, lors d’une réunion tenue par la commission mardi.
L’Iran a tiré plus de 300 missiles et drones contre les territoires occupés en représailles à l’agression meurtrière du régime israélien contre la section consulaire de l’ambassade iranienne à Damas, capitale syrienne en avril dernier.
Début octobre, la République islamique a lancé 200 missiles sur des bases militaires et de renseignement israéliennes dans tous les territoires occupés dans le cadre de l’opération Vraie Promesse II.
La deuxième opération a été menée en réponse à plusieurs autres atrocités meurtrières perpétrées par le régime contre la République islamique et d’autres nations de la région, notamment les assassinats par Israël du chef du bureau politique du Hamas Ismaïl Haniyeh, du secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah et d’Abbas Nilforoushan, un commandant du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).
Le ministre iranien de la Défense a souligné que 90 % des missiles tirés lors de l’opération Vraie Promesse II ont atteint leurs cibles, mais le régime sioniste a tenté de censurer les faits existants concernant l’opération.
Le ministre de la Défense a également évoqué des attaques menées par le régime sioniste contre des sites militaires dans les provinces iraniennes de Téhéran, du Khouzestan et d’Ilam la semaine dernière pour dire : « Les attaques n’ont pas causé de dommages sérieux au cycle de fabrication des missiles et des systèmes de défense du pays ». Il a ajouté que les dommages survenus à la suite des frappes avaient été réparés.
« Le régime a cherché à ralentir la puissance offensive et défensive de la République islamique par ces frappes, mais n’a réussi à atteindre aucun de ses objectifs », a-t-il réitéré.
Le porte-parole de la commission parlementaire de la sécurité nationale et de la politique étrangère a également indiqué que lors de la réunion de ce mardi certains députés du Parlement ont mis en cause la décision des gouvernements jordanien et irakien ayant autorisé le régime israélien à utiliser leurs espaces aériens pour mener ces attaques.
Les parlementaires iraniens ont également souligné la nécessité de mettre en œuvre des opérations préventives et décisives contre le régime sioniste, de détruire ses intentions agressives, de renforcer les systèmes défensifs de la République islamique et d’adopter la stratégie de guerre asymétrique par le pays face aux menaces existantes.
