Le commandant de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré que l’Occident utilise les trois îles iraniennes d’Abou Moussa, de la Grande Tomb et de la Petite Tomb dans le golfe Persique comme prétexte à sa présence militaire dans la région, intensifiée à la suite de la guerre génocidaire du régime israélien dans la région.
En marge d’une cérémonie, hier mardi, à la mémoire du conseiller militaire iranien martyr, le général de division Abbas Nilforoushan, le contre-amiral Alireza Tangsiri a déclaré que les trois îles faisaient partie intégrante de l’Iran.
« Les trois îles du golfe Persique appartiennent à l’Iran comme nous l’avons dit à maintes reprises. Elles sont au nom de l’Iran et appartiennent à l’Iran depuis très longtemps », a indiqué le contre-amiral Tangsiri en réaction à la revendication des Émirats arabes unis sur les trois îles.
« Les Émiratis ne devraient pas laisser dire ces choses par les ennemis qui veulent mettre la région à feu et à sang », a-t-il ajouté, faisant référence à une déclaration conjointe de l’Union européenne et du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) concernant les trois îles iraniennes.
Pour le commandant iranien, le problème réside dans le fait que les Occidentaux cherchent à jeter le blâme sur les autres et c’est pourquoi ils utilisent les îles « comme une excuse pour justifier leur présence dans la région ». Ceci alors que le régime sioniste poursuit son génocide contre les peuples innocents de la bande de Gaza et du Liban.
Les trois îles du golfe Persique, Abou Moussa, la Grande et la Petite Tomb, font historiquement partie de l’Iran, comme en témoignent d’innombrables documents historiques, juridiques et géographiques en Iran et dans d’autres pays du monde. Cependant, les Émirats arabes unis ont revendiqué à plusieurs reprises ces îles.
Celles-ci sont tombées aux mains des Britanniques en 1921, mais elles ont été restituées à l’Iran le 30 novembre 1971, un jour après le départ des forces britanniques de la région et deux jours seulement avant que les Émirats arabes unis ne deviennent officiellement une fédération.
La République islamique d’Iran a, à de multiples reprises, fait une mise en garde contre les revendications infondées des Émirats arabes unis concernant ses trois îles et contre la publication de déclarations politiques en collaboration avec d’autres parties, affirmant que celles-ci manquaient de légitimité et ne remettaient pas en cause le statut juridique du pays ou sa souveraineté sur les îles.