Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a mis en garde contre les conséquences d'une éventuelle agression militaires israélienne contre l'Iran, soulignant que Téhéran répondrait de manière appropriée à toute provocation.
Il a fait cette remarque, mardi 22 octobre, au bureau de représentation du Hamas à Téhéran, où il a rendu hommage à Yahya Sinwar, chef du groupe de la Résistance palestinienne, qui est tombé en martyr en combattant les forces israéliennes dans la bande de Gaza la semaine dernière.
Lors d'une interview avec des journalistes concernant la possibilité d'une attaque du régime sioniste contre l'Iran, il a affirmé : « Chaque agression sera suivie d'une réponse appropriée. »
Depuis le début du mois d'octobre 2023, Israël mène une offensive violente sur deux fronts, entraînant la mort d'au moins 42 718 individus dans la bande de Gaza, ainsi que 2 546 personnes au Liban, incluant plusieurs figures éminentes de l'Axe de la Résistance.
En dépit de la détérioration continue de la position du régime sioniste sur le plan militaire, Tel-Aviv a récemment accentué ses avertissements contre l'Iran.
Des analyses suggèrent que les objectifs éventuels du régime israélien pourraient inclure des installations militaires, des infrastructures pétrolières ou des sites nucléaires en Iran.
Le président iranien a affirmé que certains pays prétendent être les défenseurs des droits de l'homme alors qu'en réalité, ils violent le droit international en apportant leur soutien à l'entité criminelle qui est à l'origine du déplacement forcé de très nombreux civils de leurs foyers.
Il a dénoncé l'hypocrisie des grandes puissances, qui, tout en prônant des valeurs universelles, participent à des actions contraires à ces principes fondamentaux.
Le président Pezeshkian a condamné les États-Unis et les pays européens pour leur soutien militaire à Israël, et a critiqué leur position pour justifier la violation des droits de l'homme par le régime israélien
"Malgré une stratégie mise en œuvre, a-t-il indiqué, par ces pays pour intimider d'autres pays, les peuples épris de liberté ne demeurent pas inertes face à leurs manigances."
Le président iranien a déclaré que le conflit actuel dans la bande de Gaza et au Liban ne se termine pas avec le massacre des innocents. Selon Pezeshkian, il s'agit d'une guerre qui va aboutir à l'instauration d'une justice véritable.
Le président iranien a quitté Téhéran, mardi 22 octobre, pour Kazan, en Fédération de Russie, afin d'assister au 16e sommet annuel du groupe des pays BRICS.
S'exprimant avant son départ, il a déclaré que l'adhésion de l'Iran aux BRICS et sa participation au sommet du bloc a offert une bonne opportunité à Téhéran de renforcer ses relations avec le monde et de contrer le totalitarisme et l'unilatéralisme américains.
Le président Pezeshkian a également déclaré que l'Iran était prêt à conclure de « bons accords » dans les domaines de l'énergie, de l'industrie, du commerce et du tourisme lors du sommet.
Les BRICS était initialement composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud. Cette année, le groupe a été élargi pour inclure l’Iran, l’Égypte, les Émirats arabes unis et l’Éthiopie.
Le bloc, souvent considéré comme une alternative à l’hégémonie économique et politique occidentale, représente près de 46 % de la population mondiale, 36 % du produit intérieur brut mondial et 25 % du commerce mondial en termes d’exportations.
