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Les analyses de la rédaction :
1. États de l’AES : bientôt, un nouveau passeport biométrique commun
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger vont bientôt lancer de nouveaux passeports biométriques, a déclaré, le président de la transition, le colonel Assimi Goïta. Décidément, les 3 États sous une transition cherchent à consolider leur alliance après s’être séparés du bloc régional de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Le colonel Goïta, qui s’exprimait lors d’un discours à l'adresse de la nation sahélienne, à l’occasion de la célébration du premier anniversaire de la signature de la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel (AES), précise que « le but est d’harmoniser les documents de voyage dans notre espace commun et de faciliter la mobilité de nos citoyens à travers le monde ». « Dans les jours qui viennent, un nouveau passeport biométrique de l’Alliance des États du Sahel (AES) sera mis en circulation, avec pour objectif d’harmoniser les titres de voyage dans notre espace commun », a annoncé le colonel Assimi, lors de son allocution télévisée du dimanche. Et de poursuivre : « Nous travaillerons pour mettre en place les infrastructures nécessaires afin de renforcer la connexion de nos territoires grâce aux transports et aux réseaux de communication ». Par ailleurs, le colonel Assimi rappelle les actions déjà entreprises par le collège des chefs d’État de la Confédération, affirmant que le chemin parcouru est encourageant. Et de souligner que : « les succès enregistrés dans le domaine de la défense et de la sécurité sont indéniables et ont permis d’élargir notre coopération ». « Nous travaillons désormais à renforcer notre intégration économique et sociale en favorisant la libre circulation des biens, des services et des personnes », a-t-il soutenu. Bien plus, Assimi indique que les chefs d’État de l’AES ont pris l’initiative de mutualiser leurs efforts dans des domaines stratégiques tels que l’investissement, la fiscalité et l’exploitation des ressources naturelles. « La création d’une banque d’investissement et d’un fonds de stabilisation est en cour », a-t-il ajouté, tout en rappelant que « des projets culturels, sportifs et éducatifs sont également en cours pour renforcer l’unité des peuples des États de l’AES ». À cela s’ajoute, la création d’une chaîne d’information commune prévue, afin de promouvoir une diffusion harmonieuse des informations dans les trois États. Pour rappel, les trois États dirigés par des militaires avaient signé le 16 septembre 2023, la Charte du Liptako-Gourma mettant en place l’Alliance des États du Sahel.
2. Burkina : « Vivons avec le minimum qu’on a, et vivons surtout dignes, c’est ce qu’on demande à tous les Burkinabè »
En mars 2023, l’Assemblée législative de transition a adopté un projet de loi portant sur la création des Comités de veille et de développement (COVED), avec pour mission principale de promouvoir la paix et le vivre-ensemble dans leurs localités respectives. Cette loi vise à impliquer les populations à la base à la sécurisation et au développement de leurs localités. C’est dans ce contexte général, et à la faveur des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC), que le gouvernement burkinabè, a organisé, ce vendredi 11 octobre 2024 à Ouagadougou, une conférence publique sur le thème : « Les Comités de veille et de développement (COVED) : législation et action opérationnelle ». L’objectif est de présenter aux populations, les contours de cette disposition prise dans un contexte de défis multiples.
Cette activité s’est tenue dans une mobilisation de plusieurs citoyens issus de divers horizons. Elle a été constituée de communications et de témoignages, en lien avec le thème général. Ainsi, la première communication a été donnée par le directeur général de l’Administration du territoire, Jean-Pierre Vogna. Elle a porté sur le sous-thème : « La loi et les textes d’application sur les Comités de veille et de développement (COVED) : explication et action opérationnelle ». Elle a permis aux participants et internautes de cerner, entre autres, la structure et la composition des COVED, les obligations qui incombent à leurs membres et les droits dont ils jouissent. Selon la loi portant son institution, le Comité de veille et de développement est l’ensemble des résidents du village ou du secteur. Le Comité de veille et de développement fonctionne sur la base de l’engagement citoyen et du bénévolat. Il est un cadre dans lequel, les citoyens débattent de leurs préoccupations d’intérêt général et définissent leurs rôles dans la mise en œuvre des orientations gouvernementales sur les questions de sécurité, de défense et de développement de la communauté. Il contribue à la sécurisation et à la défense du village ou du secteur, la promotion de la paix et la cohésion sociale, l’amélioration de la sécurité alimentaire ; à l’initiative des travaux d’intérêt commun pour le bien-être des habitants, à la recherche des solutions aux problèmes fonciers et à la gestion de l’espace villageois, etc.
3. Tous les ministres africains des Affaires étrangères prendront part à une réunion ministérielle en Russie
Par Sputnik Afrique
C’est ce qu’a fait savoir ce 17 octobre le représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Mikhaïl Bogdanov. La réunion est programmée pour novembre. De plus, « bien sûr, tous » les pays ont déjà demandé des rencontres bilatérales avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov en marge de la réunion, a indiqué le diplomate. La première conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique se tiendra les 9-10 novembre à Sirius, dans le sud de la Russie. Elle réunira les ministres des Affaires étrangères et les chefs des organes exécutifs des associations d’intégration du continent.
Malgré la campagne de désinformation menée par l’Occident contre les relations entre la Russie et l’Afrique, le partenariat entre les deux parties ne cesse de se développer davantage, surtout après la rupture des relations entre le Sahel et l’Occident, suite aux séries d’échecs militaires et politiques. D’autre part, la Russie poursuit de satisfaire les demandes des autorités africaines en termes d’équipement et de Sécurité. L’Occident a perdu, le peuple sahélien a fait son choix, et sa décision est irrémédiable.