Au moins 73 Palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessés lors des frappes aériennes menées par le régime israélien sur Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, a déclaré, samedi 19 octobre, le Bureau des médias de Gaza.
La Défense civile de Gaza a indiqué qu’une frappe aérienne israélienne sur une zone résidentielle a tué au moins 73 Palestiniens à Beit Lahia, dans le nord du territoire, et que de nombreux autres seraient coincés sous les décombres.
« Nos équipes de défense civile ont récupéré 73 martyrs et un grand nombre de blessés à la suite du ciblage par l’aviation israélienne d’une zone résidentielle (...) à Beit Lahia, dans le nord de Gaza », a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile. « Il y a encore des martyrs sous les décombres ».
« L’armée d’occupation israélienne poursuit sa campagne évidente de nettoyage ethnique, d’extermination et de génocide, cette fois à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza », ajoute le communiqué du Bureau des médias à Gaza.
Pour le quinzième jour consécutif, l’armée israélienne a poursuivi son offensive dans le nord de la bande de Gaza.
Le nord de Gaza est soumis à un siège extrêmement difficile et à des bombardements constants, les maisons étant démolies au détriment de leurs habitants.
Malgré une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu immédiat, Israël a poursuivi son offensive brutale sur Gaza au lendemain de l’opération Tempête d’Al-Aqsa menée par le groupe palestinien Hamas, le 7 octobre 2023.
Depuis lors, plus de 42 500 personnes ont été tuées, principalement des femmes et des enfants, et près de 99 700 ont été blessées, selon les chiffres officiels des services de santé locaux.
L’assaut du régime a déplacé la quasi-totalité de la population de Gaza dans le cadre d’un blocus permanent qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments.
Israël fait l’objet d’une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice pour ses exactions à Gaza
