Les bombardements incessants d’Israël sur Gaza, y compris sur Jabalia dans le nord, ont tué au moins 55 autres Palestiniens.
Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré ce mardi 15 octobre que plus de 300 personnes avaient été blessées au cours des dernières 24 heures.
Au cours de l’une des attaques les plus meurtrières du régime sioniste contre Gaza, tous les membres d’une famille ont été tués dans le bombardement de leur maison près de la ville de Khan Younès, dans le sud de l’enclave palestinienne. Mahmoud Basal, porte-parole de la Défense civile palestinienne à Gaza, a déclaré que sept des personnes tuées appartenaient à la famille Sayed. Il a précisé que leurs corps avaient été enterrés dans leur maison familiale.
Une dizaine de Palestiniens ont été assassinés lors du raid aérien du régime sioniste près du camp de réfugiés de Jabalia.
Des hélicoptères israéliens ont bombardé des terres agricoles palestiniennes au sud de la région de Maghazi dans le centre de Gaza.
Plus tôt, l’agence de presse palestinienne WAFA avait rapporté que 8 Palestiniens avaient été tués et plusieurs autres blessés dans une frappe aérienne israélienne visant un groupe de civils dans la ville de Gaza et sous les tentes pour les déplacés à Khan Younès.
La chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen a rapporté que les forces israéliennes ont lancé des frappes aériennes sur le camp de réfugiés de Nuseirat dans le centre de Gaza.
Lundi, le mouvement de résistance palestinien Hamas a condamné la dernière offensive militaire israélienne dans le nord de la bande de Gaza, affirmant qu’elle faisait partie du plan de nettoyage ethnique du régime sioniste.
« L’objectif de l’offensive israélienne est de déplacer la population du nord de Gaza vers le sud, car l’armée israélienne compte utiliser sa puissance de feu maximale à Gaza pour donner une impression de réussir », a déclaré Osama Hamdan, haut représentant du Hamas au Liban.
Hamdan a déclaré que le soi-disant « Plan des Généraux », proposé à Netanyahou et à la Knesset (Parlement israélien) par un groupe de généraux à la retraite, n’a pour but que de jouer avec les émotions des colons dans les territoires occupés, alors que le régime sioniste souffre de sa débâcle à Gaza.
Le plan viserait à donner aux Palestiniens une semaine pour quitter le tiers nord de la bande de Gaza, y compris la ville de Gaza. Ceux qui resteraient seraient considérés comme des combattants et privés de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant.
« Des efforts doivent être déployés pour soutenir la détermination du peuple palestinien de Gaza ; les opérations de résistance se poursuivront et s’étendront pour défendre notre peuple en toutes circonstances », a déclaré le haut responsable du Hamas.
L’ONU condamne les « pires restrictions » imposées à l’acheminement d’aide humanitaire à Gaza
James Elder, porte-parole de l’Agence des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), a déclaré ce mardi 15 octobre que Gaza semblait faire face aux « pires restrictions à l’aide humanitaire » depuis octobre 2023. « Jour après jour, la situation des enfants devient pire que la veille. »
Malgré le besoin urgent d’augmenter le volume de l’aide fournie, Elder a déclaré que l’accès à l’aide se détériorait, « aucun camion n’étant autorisé à entrer » depuis plusieurs jours.
L’ONU avait déclaré plus tôt qu’aucun camion de nourriture, d’eau ou de médicaments n’était entré dans le nord depuis le 30 septembre.
« Le nord de Gaza n’a pas reçu de nourriture, aucune aide alimentaire n’est arrivée pendant tout le mois d’octobre », a déclaré Elder.
Le manque d’aide, combiné aux frappes incessantes et au fait que près de 85 % de la bande de Gaza a été frappée des ordres d’évacuation, a rendu le territoire « pratiquement invivable », a déclaré Elder.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, étudie un plan visant à bloquer l’aide humanitaire au nord de Gaza, dans une tentative vicieuse d’affamer les Palestiniens.
Le plan proposé à Netanyahu par un groupe de généraux à la retraite donnerait aux Palestiniens une semaine pour quitter le tiers nord de la bande de Gaza, y compris la ville de Gaza, avant de la déclarer zone militaire fermée.
