Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, est en visite à Amman, capitale jordanienne, dans le cadre d'une tournée régionale visant à apaiser les tensions en Asie de l’Ouest alors qu'Israël poursuit son agression meurtrière contre le Liban et la bande de Gaza.
Araghchi est arrivé ce mercredi 16 octobre à Amman pour rencontrer et s'entretenir avec de hauts responsables jordaniens, discuter des dernières évolutions régionales et trouver un moyen censé mettre fin aux attaques brutales du régime israélien contre les civils palestiniens et libanais.
Dans un message publié sur son compte X plus tôt dans la journée, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a écrit que l'Iran poursuivrait la diplomatie pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région, ajoutant que dans le cadre de ses consultations avec les pays de la région, le ministre iranien des Affaires étrangères se rendrait également en Égypte et en Turquie afin d'aider à « mettre fin au génocide, aux crimes et à la guerre ».
Lors de ses entretiens avec les autorités des pays de la région à savoir le Liban, la Syrie, l'Arabie saoudite, le Qatar, l'Irak et Oman, le chef de la diplomatie iranienne a transmis le message de son pays selon lequel il œuvre pour le rétablissement de la paix dans la bande de Gaza et au Liban tout en étant pleinement prêt à faire face à une « situation de guerre ».
Israël a lancé sa guerre brutale contre Gaza le 7 octobre de l’année dernière à la suite de l’opération Tempête d’Al-Aqsa du Hamas contre l’entité usurpatrice sioniste qui commet des atrocités contre le peuple palestinien depuis des décennies.
Le régime de Tel-Aviv a jusqu'à présent tué au moins 42 344 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et en a blessé 99 013 autres, selon le ministère palestinien de la Santé siégé à Gaza.
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Le régime sioniste a également intensifié ses attaques meurtrières contre le Liban simultanément à sa guerre génocidaire contre Gaza.
Au cours des dernières semaines, les attaques se sont principalement concentrées sur Beyrouth, où le régime sioniste a assassiné Sayyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, lors de frappes aériennes intenses contre la capitale fin septembre.
