TV

Manifestation anti-Netanyahu : 5 protestataires ont été arrêtés pour le bocage d’une autoroute à Tel-Aviv

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Manifestation anti-Netanyahu, à Tel-Aviv, en Palestine occupée, le 12 octobre 2024. (Photo via les réseaux sociaux)

La police israélienne a arrêté, samedi 12 octobre, cinq personnes pour avoir bloqué l'autoroute Ayalon à Tel-Aviv lors d'une manifestation réclamant la libération des prisonniers israéliens à Gaza.

Les protestations ont été confrontées à l'intervention des forces de la police israélienne qui a procédé à des arrestations, rapportent les médias du régime. 

Parmi les manifestants Einav, dont le fils est détenu à Gaza, se dit « désolée qu'un an se soit écoulé et que nous n'ayons toujours pas réussi à amener le gouvernement à conclure un accord [d'échange sur les détenus] ».

À Tel-Aviv, les troubles persistent car le cabinet du régime refuse de signer un accord d'échange de prisonniers. Face à cette situation, les Israéliens expriment de plus en plus leur méfiance à l'égard de Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, et de son cabinet.

Des soldats israéliens menacent de cesser le combat 

Récemment, un groupe de soldats du régime d’occupation israélienne a menacé de quitter le service de réserve si le cabinet ne fait pas d'efforts pour obtenir un accord sur l'échange de prisonniers.

Dans une lettre au Premier ministre du régime Benjamin Netanyahu et son ministre de la Guerre, Yoav Gallant, 130 soldats ont écrit que « la poursuite de la guerre à Gaza non seulement retarde le retour des prisonniers, mais met également leur vie en danger ».

« Sans un changement immédiat de cap et sans un accord sur le retour des prisonniers, nous ne pourrons pas continuer à servir », ont-ils déclaré dans leur lettre.

« Pour certains d'entre nous, la ligne rouge a déjà été franchie, et pour d'autres, elle approche rapidement : le jour où, le cœur brisé, nous cesserons de nous présenter au service », indique la lettre, signée à la fois par des soldats de réserve et par des soldats réguliers, dont certains ont participé à la guerre à Gaza.

En août, l'armée israélienne avait menacé ses soldats de poursuites judiciaires s'ils ne retournaient pas à Gaza pour poursuivre le génocide en cours, et ce, alors que les cas de refus à servir se sont multipliés ces derniers mois.

Environ 20 soldats israéliens appartenant à une brigade d'infanterie ont refusé de retourner à Gaza, a rapporté la chaîne israélienne KAN, précisant qu’une dizaine d'entre eux ont reçu des avertissements officiels les informant qu'ils seront poursuivis pour insoumission aux ordres militaires.

Les familles des soldats affirment que leurs proches dans l’armée « sont obligés de mener des manœuvres terrestres à Gaza sinon, ils risqueront la prison », ajoutant : « Il ne reste que quelques soldats dans leur compagnie qui sont capables de se battre [...] C'est notre tour, en tant que parents, de les aider à affronter un système qui ne se soucie pas d'eux. »

Ces propos interviennent alors que Gallant a déclaré en juillet que Tel-Aviv a besoin de 10 000 nouveaux soldats à cause d'une pénurie de ressources humaines.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV