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Des experts de l’ONU appellent à mettre fin aux tensions en Asie de l’Ouest provoquées par la guerre israélienne contre Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les habitants de Gaza cherchent à trouver des survivants dans les décombres alors qu'Israël continuait de lancer des frappes aériennes. ©Getty Images

Les experts indépendants des droits de l’homme des Nations Unies ont souligné l’urgence d’une action rapide pour mettre fin au cycle de violence en Asie de l’Ouest provoqué par le génocide palestinien à Gaza, exigeant que les auteurs de violations du droit international rendent des comptes.

Les experts ont lancé cet appel dans un communiqué publié le lundi 7 octobre, à l’occasion du premier anniversaire du déclenchement par le régime occupant de son attaque brutale contre la bande de Gaza, qui a tué près de 42 000 personnes innocentes, principalement des femmes et des enfants.

« L’année écoulée a été marquée par une escalade dévastatrice des souffrances humaines », ont-ils déclaré, rappelant le lourd coût humain du conflit à Gaza et le besoin immédiat de paix et de responsabilité.

Ils ont ajouté que l’armée israélienne a commis de graves violations du droit international, notamment « des meurtres, des attaques délibérées contre des biens civils, des attaques disproportionnées et indiscriminées, la famine, des transferts forcés, des déplacements arbitraires, des violences sexuelles, des persécutions et des atteintes à la vie et à la dignité », qui constituent tous des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.

Les experts ont également fait référence à une décision du mois de janvier de la Cour internationale de justice (CIJ) qui a constaté un « risque plausible » de génocide à Gaza.

« Les mécanismes judiciaires internationaux, l’ONU et la communauté internationale devraient enquêter de manière approfondie, impartiale et indépendante sur ces graves violations, établir une chaîne de commandement, poursuivre et punir les auteurs et assurer une réparation complète aux victimes et à leurs familles », ont-ils souligné.

Les experts des droits de l’homme de l’ONU ont également exhorté la communauté internationale à garantir la fin des « transferts d’armes par des États et des entreprises vers Israël, y compris par l’intermédiaire de mandataires, afin d’éviter toute responsabilité dans les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité par complicité ».

Israël a lancé sa guerre sanglante soutenue par les États-Unis contre la bande de Gaza après que le groupe de résistance Hamas a mené son opération historique contre l’entité usurpatrice le 7 octobre 2023 en représailles aux atrocités intensifiées du régime contre le peuple palestinien.

Le régime de Tel-Aviv a jusqu’à présent tué au moins 41 909 Palestiniens et en a blessé 97 303 autres, selon le ministère de la Santé de Gaza.

Les experts ont fait écho aux remarques de l’année dernière du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui a déclaré que l’opération du Hamas « ne s’est pas produite dans le vide ».

L’attaque, ont-ils noté, fait suite à des années de « discrimination, de ségrégation raciale et/ou d’apartheid perpétrés par Israël contre le peuple palestinien ».

Ils ont averti que la guerre risquait de conduire à « l’effacement de la présence palestinienne dans le territoire palestinien occupé et à une réalité sans fin d’insécurité et d’énormes souffrances ».

Parallèlement, les experts ont tiré la sonnette d’alarme face à l’expansion des tensions dans la région, en particulier au Liban, où Israël a récemment multiplié ses actes de terreur et d’agression.

« Cette propagation des hostilités porte atteinte de manière flagrante au droit international et à la Charte des Nations Unies et met en danger la paix et la stabilité d’une région qui souffre depuis des décennies de conflits », ont-ils souligné.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV