Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a condamné l’attaque verbale du régime sioniste contre le secrétaire général de l’ONU, le déclarant persona non grata, affirmant que cette mesure était destinée à l’intimider et à le forcer à garder le silence sur les crimes du régime israélien.
Dans un message publié le jeudi 3 octobre sur la plateforme X, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères écrit : « L’ambassadeur du régime sioniste déchire la Charte de l’ONU dans toute sa grossièreté. Maintenant, Israël déclare le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres persona non grata pour le contraindre au silence après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a abusé de la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies pour menacer de provoquer encore plus de souffrances, de morts et de destructions. »
Des menaces alarmantes selon le responsable iranien qui appellent à mettre fin à ce fléau dans la mesure où les tyrans, égoïstes et cruels, ne reculent devant rien.
« Les tyrans sont égocentriques et ne connaissent aucune limite à leur cruauté. Les apaiser ne peut qu’engendrer de nouvelles brutalités. Le Conseil de sécurité des Nations unies doit agir avant qu’il ne soit trop tard. »
Le mercredi 2 octobre suite à l’opération Vraie Promesse II, le ministre des Affaires étrangères du régime terroriste israélien, Israël Katz a qualifié sur X le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, persona non grata et lui a par conséquent interdit d’entrer en territoires occupés, l’accusant de ne pas avoir condamné l’attaque massive de missiles de l’Iran.
Une réaction qu’a dénoncé le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric la qualifiant d’une nouvelle attaque du régime israélien contre le personnel des Nations unies. Il a déclaré que l’organisation ne reconnaissait pas la notion de persona non grata comme s’appliquant au personnel des Nations unies.
M. Dujarric a déclaré qu’au cours de ses 24 années à l’ONU, jamais il n’avait entendu parler d’un secrétaire général banni.
Dans une déclaration publiée jeudi en fin de journée, les 15 membres du Conseil ont souligné que toute décision de ne pas dialoguer avec le secrétaire général de l’ONU ou les Nations unies est contre-productive, en particulier dans le contexte de l’escalade des tensions au Moyen-Orient.
L’organe le plus puissant de l’ONU a également « souligné la nécessité pour tous les États membres d’avoir une relation productive et efficace avec le secrétaire général et de s’abstenir de toute action susceptible de saper son travail et celui de son bureau ».