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Zoom Afrique du 30 septembre 2024

Zoom Afrique du 30 septembre 2024

Les titres de la rédaction :

  • Air Burkina : la reprise des vols annoncée pour le 2 octobre 2024
  • Forte affluence attendue au Forum Économique Sénégal Mauritanie (FESM)
  • Burkina Faso : début de la construction d’une unité de production de pâtes alimentaires
  • Les échanges commerciaux entre la RDC et la Chine estimés à 18,75 milliards USD en 2023

 

Les analyses de la rédaction :

1. Vladimir Poutine s’est entretenu avec le président de la Guinée équatoriale au Kremlin 

Le président russe Vladimir Poutine s’est entretenu avec le président de la Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema Mbasogo au Kremlin. Les parties ont discuté des perspectives de développement des relations entre la Russie et la Guinée équatoriale dans divers domaines, selon le service de presse du Kremlin. 

« En ce qui concerne les relations bilatérales, le rétablissement des missions diplomatiques dans nos pays contribuera certainement à leur développement. Je voudrais exprimer l’espoir qu’elles travailleront activement. Mais nos relations diplomatiques ont été établies il y a longtemps, elles ont une longue histoire », a déclaré Vladimir Poutine au cours de la réunion. 

Il a souligné que les deux pays disposaient d’un bon potentiel pour développer leurs relations économiques. 

« Nous coopérons dans le domaine humanitaire, notamment dans le cadre de la formation de personnel national pour votre pays. Nous sommes prêts à poursuivre ce travail. Il y a de bonnes perspectives dans le domaine de la coopération militaro-technique », a déclaré le président russe. 

Le ministre-délégué des hydrocarbures et du développement minier de la Guinée équatoriale, Domingo Mba Esono, a déclaré dans une interview accordée à African Initiative que la coopération avec la Russie pourrait devenir prometteuse et bénéfique. 

« Je pense que les perspectives de coopération de notre gouvernement avec le secteur privé ou avec les investisseurs russes pourraient bientôt devenir très fructueuses et attrayantes », a déclaré le ministre. 

L’interlocuteur de l’agence a indiqué que les représentants du ministère rencontreraient Gazprom le 26 septembre dans le cadre du forum international Semaine russe de l’énergie, mais n’a pas révélé l’ordre du jour de la réunion. 

En 2011, Gazprom Neft (Gazprom Pétrole) a signé un accord avec Guinea Ecuatorial de Petrоleos pour travailler sur deux blocs d’exploration en Guinée équatoriale. Cependant, en 2014, la société russe s’est retirée du projet, a rapporté le portail NGV. Les autorités du pays africain ont alors proposé d’autres options, mais Gazprom Neft les a jugées insuffisamment intéressantes. 

2. LCI-Figaro, un média de mensonge et de désinformation 

En prenant des mesures de suspension contre le média LCI, la Transition militaire a fait un acte de patriotisme et de justice. Ce média occidental et néocolonialiste passe le temps à dénigrer et à mentir sur l’Afrique subsaharienne en valorisant les exploits des rebelles et en omettant volontairement les succès des armées de l’AES. Tous ces mensonges par omission ont pour but de montrer l’incapacité stratégique des Armées de l’AES depuis le départ des troupes françaises qui n’ont rien fait dans ces pays que d’activer les rebellions contre les pays du Sahel. 

Par cette désinformation, LCI tente de démontrer que sans l’ancien colonisateur, rien ne va en Afrique, ce qui est une contre-vérité. Le régime du président malien Modibo Keïta, après avoir chassé la France a vaincu la rébellion et créé une infrastructure d’industries légères et de transport aérien efficaces. Malheureusement, ces réalisations ont été interrompues par de multiples insurrections militaires. 

Les désinformations et les mensonges de LCI portent sur les conflits russo-ukrainiens. Si ça ne dépendait que de LCI et de ses anciens Généraux et Colonels, l’Ukraine aurait déjà gagné la guerre. Les succès militaires des Russes sont volontairement omis, ceux de l’Ukraine sont valorisés par des anciens animateurs colonels et généraux mis en déroute en Indonésie, en Algérie, au Viêt-Nam, en Afghanistan qui sur LCI, s’érigent en grands stratèges. La France n’a jamais gagné une guerre en dehors de l’Afrique noire qui à l’époque n’avait pas d’armées équipées et organisées. Avant l’ère de dominations étrangères, les artisans forgerons africains savaient fabriquer des armes à feu, des fusils, des canons. Ce sont des guides qui leur ont encouragé dans les conflits contre les envahisseurs blancs. Comme a fait Chaka Zoulou en Afrique du Sud. Actuellement que certains pays africains ont pris conscience de leur souveraineté, il est temps de se détacher de l’Occident néocolonialiste impérialiste en s’alliant avec la Russie qui est la seule puissance qui tient compte de l’Afrique. L’Afrique peut se développer sans l’Occident impérialiste et néocolonialiste. Elle a besoin de deux choses : l’autosuffisance alimentaire et les industries de transformation de ses matières minérales. La Russie peut l’aider à réaliser ce dessein. 

C’est ainsi que le panafricanisme peut naître. Ceux qui parlent de panafricanisme en restant soumis aux volontés de l’Occident ne font que marginaliser l’Afrique. Ils sont au service de l’Occident impérialiste et néocolonialiste particulièrement de la France. L’Alliance des États du Sahel (AES) ne doit pas se laisser endormir par le slogan « panafricanisme ». Ceux qui prônent le panafricanisme n’ont qu’à montrer l’exemple en se détachant de la France. Quand tout est dirigé vers la France et l’Europe, on ne doit pas donner de leçon de panafricanisme aux autres pays africains. 

3. Mort en martyr du chef du Hezbollah: quelles conséquences pour l’Afrique ? 

La nouvelle a fait l’effet d’un tsunami dans le monde. Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah libanais, est mort en martyr ce vendredi 27 septembre 2024, à la suite d’une attaque massive d’Israël contre le Liban depuis une semaine. L’Afrique, bien qu’éloignée du théâtre des opérations, n’est pas restée en marge de l’onde de choc de ce qui pourrait dans tous les sens, constituer un tournant historique dans l’affrontement entre Israël et l’Axe de la Résistance. Officiellement, les réactions sont encore timides sur le continent. Pour l’instant, seule l’Afrique du Sud, fidèle à sa position contre Israël qu’elle poursuit devant les juridictions internationales pour génocide contre le peuple palestinien, a donné de la voix. En effet, dans un communiqué, le gouvernement sud-africain a exprimé sa profonde préoccupation suite à ce qu’il qualifie « d’assassinat tragique » et également déploré les séries d’attaques menées sur le sol libanais par Israël. 

Il ne fait l’ombre d’aucun doute que cette réaction sud-africaine entraînera, dans les jours à venir, d’autres réactions sur le continent qui, on le sait, est traditionnellement acquis à la cause de la lutte palestinienne. Mais en attendant les réactions officielles, la mort en martyr du leader du Hezbollah a entraîné, à la base, c’est-à-dire au sein des populations africaines, des réactions qui pourraient aussi prendre de l’ampleur dans les jours à venir. C’est par exemple le cas en Côte d’Ivoire qui abrite la communauté libanaise la plus importante d’Afrique. En effet, de nombreux commerces sont restés fermés en hommage à Nasrallah. Il faut dire, en effet, qu’en plus des liens de sol avec la mère patrie, Nasrallah était un leader charismatique dont le prosélytisme a permis la construction en Afrique, de nombreuses infrastructures et sa lutte indéfectible contre l’apartheid en Palestine sont les causes de l’émoi suscité sur le continent par sa tragique disparition. Cela dit, la question que tout le monde se pose, après ces évènements tragiques du week-end, est la suivante : quelles seront les conséquences de la mort en martyr de Nasrallah ? Même s’il est encore trop tôt pour dire de quoi sera fait demain, point n’est besoin d’être rompu aux questions internationales pour deviner que l’on s’achemine vers une conflagration des Proche et Moyen-Orients avec des conséquences qui pourraient aller largement au-delà de ces parties tourmentées du monde. Les signes précurseurs sont, en tout cas, déjà largement perceptibles. Les spécialistes de la zone sont d’ailleurs, on ne peut plus clair, sur la question : ni les 150 000 missiles et roquettes dont dispose le Hezbollah ni les dizaines de milliers de ses combattants n’ont disparu du fait de la mort en martyr de Nasrallah. 

« La ligne glorieuse du chef de la résistance, Hassan Nasrallah, se poursuivra et son objectif sacré sera réalisé avec la libération de Qods, si Dieu le veut », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.  

« La communauté internationale n’oubliera pas que l’ordre d’Israël d’assassiner le secrétaire général du mouvement de résistance libanais Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a été donné depuis New York », a déclaré le président iranien, Massoud Pezeshkian. 

Dans un communiqué publié samedi 28 septembre, le Hezbollah a confirmé le martyre de son secrétaire général, Seyyed Hassan Nasrallah, lors de frappes aériennes massives qui ont visé un groupe d’immeubles résidentiels dans le sud de Beyrouth vendredi. 

Les attaques ont eu lieu alors que le Premier ministre du régime israélien, Benjamin Netanyahu, s’adressait à la 79e Assemblée générale des Nations unies à New York. 

Dans un message de condoléances publié samedi, le président Pezeshkian a déclaré que les États-Unis ne pouvaient pas s’exonérer de leur complicité avec les sionistes dans l’attaque terroriste de l’armée israélienne contre le secrétaire général du Hezbollah. 

Il a ajouté que l’attaque terroriste menée par Israël, vendredi 27 septembre, sur Dahiyeh dans le sud de Beyrouth, et le martyre de personnalités éminentes du Hezbollah, notamment Seyyed Hassan Nasrallah, renforceraient davantage la Résistance ». 

Le président iranien a noté que le secrétaire général du Hezbollah était une fierté pour les musulmans et un symbole de la Résistance, et qu’il avait finalement réalisé son rêve de longue date – le martyre. 

Mais au-delà de la zone de guerre, il faut donc s’attendre que de partout dans le monde, et particulièrement sur le continent africain, l’on ne s’en prenne aux intérêts des USA qui sont les alliés indéfectibles d’Israël qui ont salué l’attaque terroriste d’Israël contre le Liban, alors que de nombreux civils ont également été assassinés. L’on pourrait donc assister encore à une vague de manifestation et demander le départ des représentations et des multinationales américaines de l’Afrique qui n’a pas besoin de cette présence sur son sol surtout avec les assauts que subissent les États de la bande sahélo-saharienne de la part des Groupes armés terroristes, car, il n’est un secret pour personne que le terrorisme international est nourri par Washington et ses alliés. 

Face à tous ces risques, l’on ne peut qu’appeler, une fois de plus, la Communauté internationale à écouter la voix de l’Afrique du Sud qui appelle à opérer toutes les pressions internationales pour contraindre Israël non seulement à un cessez-le-feu dans le génocide qu’il opère contre le peuple palestinien, mais aussi à respecter toutes les lois internationales. Et ce que l’on peut donc espérer du continent est qu’il fasse bloc autour du pays de Nelson Mandela pour faire entendre sa position. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV