Le mouvement de résistance palestinien Hamas a annoncé le martyre de son haut dirigeant responsable de ses opérations au Liban lors d’une frappe aérienne israélienne contre le sud du pays.
Fatah Sharif Abu Al-Amin, membre de la direction du Hamas à l’étranger, a été assassiné lors de l’attaque qui a visé ce lundi 30 septembre le camp de réfugiés d’al-Bass dans la ville de Tyr, a annoncé le mouvement de résistance palestinien, qui précise que son épouse, son fils et sa fille ont également perdu la vie dans cet attentat.
Ce responsable du Hamas était également le président du syndicat des enseignants de l’UNRWA, office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens dans le Moyen-Orient.
Il a été salué par le Hamas pour son parcours dans le secteur de l’éducation et a été qualifié de « brillant enseignant ».
L’assassinat de Sharif intervient dans le cadre de l’escalade militaire menée par le régime israélien contre le Liban depuis le mois d’octobre, qui a pris une tournure beaucoup plus meurtrière depuis le début du mois.
Vendredi, le régime a lancé d’intenses frappes aériennes sur la banlieue sud de Beyrouth, capitale libanaise, assassinant Seyyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du mouvement de résistance libanais Hezbollah, en plus de faire des centaines d’autres victimes.
Plusieurs groupes de résistance et responsables régionaux ont averti que le régime cherchait à transformer le Liban en un nouveau Gaza, où il a tué plus de 41 500 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a récemment insisté sur le fait que « le monde ne peut pas se permettre » une perspective aussi désagréable.
Par ailleurs, le Premier ministre libanais Najib Mikati a accusé dimanche Israël de mener des « opérations criminelles quotidiennes » dans tout le pays.