À l’issue de sa visite dimanche à New York, où il a assisté à la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné que l’assassinat par Israël du secrétaire général du mouvement de résistance libanais, Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, accélérerait la disparition du régime sioniste et le laisserait sans avenir en Asie de l’Ouest.
S’adressant à des journalistes iraniens, il a présenté ses condoléances pour le martyre du « grand commandant de la Résistance », affirmant que son sang renforcerait la puissance du Hezbollah.
« Cette mort en martyr est certainement une grande perte, mais elle n’entravera pas la Résistance », a-t-il assuré. Et de poursuivre : « Avec ce qu’il a fait d’abord à Gaza puis au Liban, le régime sioniste n’aura certainement aucun avenir dans la région. Il ne connaîtra jamais la paix. Le dénouement est naturellement l’accélération de la chute du régime sioniste. »
Araqchi a également déclaré que les États-Unis étaient complices de ce crime et qu’ils ne pouvaient pas se démarquer de cette réalité, avant d’exprimer son désarroi face à l’incapacité du Conseil de sécurité de l’ONU à résoudre les problèmes actuels.
Le haut diplomate iranien a également déclaré qu’il avait rappelé au patron de l’ONU, Antonio Guterres sa responsabilité de diriger la communauté internationale pour mettre fin aux atrocités commises par Israël.
Vendredi, Israël a assassiné Seyyed Hassan Nasrallah à Dahiyeh, une banlieue du sud de Beyrouth, point culminant de ses actes de terrorisme et d’agression intensifiés au Liban au cours des deux dernières semaines.
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Le Hezbollah et Israël échangent des tirs meurtriers depuis début octobre, peu après que le régime sioniste a lancé une guerre génocidaire contre la bande de Gaza.
Après l’assassinat de Nasrallah, le Hezbollah a promis dans un communiqué qu’il « poursuivrait son combat pour affronter l’ennemi et soutenir Gaza et la Palestine, et pour défendre le Liban et son peuple inébranlable et honorable ».