Le porte-parole des forces armées yéménites a déclaré que les unités aériennes et de missiles yéménites ont lancé des frappes séparées sur des cibles dans les territoires occupés, invoquant la solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza et la nation libanaise qui subit l'agression israélienne incessante.
Le général de brigade Yahya Saree a déclaré dans une allocution télévisée ce vendredi 27 septembre dans l’après-midi que la force de missiles de l'armée yéménite avait lancé un missile balistique Palestine 2 sur une cible militaire dans la ville côtière de Tel-Aviv.
Les forces armées yéménites ont également frappé une cible vitale dans la ville d'Ashkelon, située à 50 kilomètres au sud de Tel Aviv, en utilisant un drone kamikaze Yafa de fabrication locale et à longue portée, a ajouté Saree.
Le porte-parole yéménite a déclaré que les deux opérations pourraient atteindre avec succès leurs objectifs souhaités.
Saree a noté que les forces yéménites poursuivront leurs frappes en soutien et en solidarité avec les peuples palestinien et libanais tant que les brutalités israéliennes contre la bande de Gaza et le Liban n’auront pris fin.
Les Yéménites ont déclaré leur soutien ouvert au combat de la Palestine contre l'occupation israélienne depuis que le régime israélien a lancé une guerre dévastatrice contre Gaza le 7 octobre de l'année dernière, tuant plus de 41 500 Palestiniens à ce jour.
Israël a lancé sa campagne brutale de génocide à Gaza après que des groupes de résistance palestiniens ont mené une opération surprise, baptisée Tempête d'Al-Aqsa, contre Israël.
Le régime sioniste a imposé un siège total à Gaza, ce qui a réduit au minimum l’approvisionnement en denrées alimentaires, en médicaments, en électricité et en eau du territoire palestinien.
Le chef du mouvement de résistance yéménite Ansarallah, Abdul-Malik al-Houthi, a déclaré que c'était « un grand honneur et une bénédiction d'affronter directement les Etats-Unis ».
Les opérations yéménites visant à arrêter les navires liés à Israël au cours de l'année écoulée ont forcé certaines des plus grandes compagnies maritimes et pétrolières du monde à suspendre le transit sur l'une des routes commerciales maritimes les plus importantes au monde.
Les pétroliers ajoutent au contraire des milliers de kilomètres aux routes maritimes internationales en contournant le continent africain plutôt qu’en passant par le canal de Suez.