La Résistance islamique au Liban a tiré plus de 200 roquettes vers le nord de la Palestine occupée aussitôt après les frappes aériennes meurtrières israéliennes sur la capitale Beyrouth qui ont fait au moins 14 morts et 66 blessés.
Le Hezbollah a annoncé avoir mené des frappes sur un quartier général de commandement et de renseignement israélien et sur des bases militaires ainsi que sur des colonies de peuplement sioniste en réponse à la récente agression israélienne.
Les médias israéliens ont fait état de tirs intensifs de roquettes en direction de Safed, de la Haute Galilée et du mont Meron, ainsi que d’incendies déclarés dans plusieurs régions, dont Safed en Haute Galilée.
L’armée du régime a signalé trois séries d’attaques en Haute Galilée et dans le nord du Golan, où les sirènes d’alerte n’ont cessé de retentir.
La chaîne israélienne Channel 14 a rapporté qu’entre 150 et 200 roquettes ont été tirées en une heure depuis le Liban.
Le Hezbollah a indiqué que les cibles visées étaient le quartier général du front nord de l’armée à la base d’Ein Zeitim, le principal quartier général des services de renseignement dans la région nord à la base de Mishar, et le quartier général de l’unité de surveillance et d’opérations aériennes à la base de Meron.
Selon le Hezbollah, le quartier général des services de renseignement visé dans la région nord, à la base de Mishar, était « responsable d’assassinats ».
Le mouvement Hezbollah a également confirmé vendredi soir la mort en martyr de son commandant en chef, Ibrahim Aqil, dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth.
Dans un communiqué publié vendredi soir, le Hezbollah a salué son commandant martyr en ces termes : « L’éminent chef jihadiste, Hajj Ibrahim Aqil [Hajj Abdul Qader], a rejoint les rangs de ses frères martyrs, ces grands hommes qui l’ont précédé ».
Le Hezbollah a promis de poursuivre sa mission [libérer Qods] et de rester déterminé à poursuivre ses rêves et ses objectifs jusqu'à la victoire finale, grâce à la volonté de Dieu.
Vendredi, Israël a mené ce qu’il a appelé une « frappe ciblée » à Beyrouth, tuant au moins 14 personnes et en blessant 66 autres ; cinq enfants figurent parmi les victimes.
L’attaque a été condamnée par le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Nasser Kanaani, qui l’a qualifiée de violation flagrante du droit international, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Liban.
Kanaani a appelé la communauté internationale à condamner cet acte dans les termes les plus fermes précisant que le régime sioniste cherche, sans l’ombre d’un doute, à intensifier et à étendre la guerre et le conflit dans la région.
Il s’agit d’une politique malveillante qui constitue une menace claire et maximale pour la paix et la sécurité internationales, a-t-il poursuivi.