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Un groupe de défense des droits de l'homme met en garde contre une grave épidémie de maladie de peau chez les Palestiniens dans les prisons israéliennes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La prison israélienne d'Ofer en Cisjordanie occupée, le 25 novembre 2023. ©AFP

La Commission des affaires des détenus et des ex-détenus palestiniens a averti que l'épidémie de maladies de peau, en particulier la gale, menace la vie des Palestiniens incarcérés dans la prison israélienne d'Ofer.

Dans un communiqué publié jeudi, la commission a exprimé ses inquiétudes quant à la propagation rapide de la gale parmi les jeunes Palestiniens enlevés, affirmant qu'ils souffrent de boutons, de furoncles et de rougeurs de la peau qui provoquent des insomnies dues aux démangeaisons et à la douleur.

Elle a également exhorté l'Organisation mondiale de la santé à agir, soulignant que les conditions de vie dégradantes, l'absence de produits d'hygiène adéquats et l'accès limité aux produits de nettoyage ont fait des établissements pénitentiaires un environnement favorable à la propagation des maladies.

L'organisation de défense des droits de l'homme a également déclaré que 150 des 260 personnes enlevées dans la prison d'Ofer, située en Cisjordanie occupée, sont des mineurs.

Les jeunes Palestiniens incarcérés dans la prison d'Ofer subissent des souffrances accrues infligées par les forces israéliennes, alors qu'ils devraient bénéficier d'une protection en raison de leur situation de vulnérabilité, a-t-elle souligné.

La commission a mis en avant les conditions catastrophiques qui prévalent dans la prison israélienne d'Ofer. Elle a déclaré que les violences physiques, la malnutrition et les privations infligées aux détenus ont des conséquences dévastatrices sur leur bien-être mental et physique.

Quelque 9 500 Palestiniens, dont des centaines d'enfants et de femmes, sont actuellement incarcérés dans les prisons israéliennes, dont un tiers environ sans inculpation ni procès.

De plus, un nombre indéterminé d'individus est soumis à des détentions arbitraires dans les centres de détention gérés par le régime. Ces arrestations font suite à une série d'opérations menées dans le cadre de la guerre génocidaire en cours à Gaza.

Plusieurs témoignages révèlent que des prisonniers sont confinés dans des cages, entravés à des lits, les yeux bandés, tout en étant privés de soins médicaux appropriés, de nourriture, d'eau et de sommeil.

Les victimes décrivent également des actes de torture tels que des électrocutions, des agressions par des chiens, des simulations de noyade, des suspensions au plafond et des abus sexuels d'une gravité extrême.

Le mois dernier, un groupe d’experts de l’ONU a appelé à une action rapide pour mettre fin à l’impunité dont jouit Israël face aux informations faisant état de violations odieuses des droits des détenus palestiniens.

« Les pratiques des actes de torture sont irrémédiablement illégales et constituent des crimes internationaux, mais ces méthodes font partie intégrante du fonctionnement du système de détention et de torture en Israël », ont-ils déclaré.

« Ces pratiques visent à punir les Palestiniens pour leur résistance à l’occupation et cherchent à les détruire individuellement et collectivement. »

Ils ont avertit que ces actions ont pour objectif de réprimer les Palestiniens en raison de leur opposition à l'occupation, tout en cherchant à les éradiquer tant sur le plan individuel que collectif.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV