Une délégation médicale de la Société du Croissant-Rouge iranien est arrivée mercredi au Liban pour aider les victimes de la récente attaque terroriste meurtrière du régime israélien contre le pays.
Le chef de la Société du Croissant rouge iranien, Pir-Hossein Kolivand, ainsi que l'équipe de secours composée de 12 médecins, 12 infirmières et ambulanciers, sont arrivés mercredi au Liban pour aider au traitement des blessés de l'attaque terroriste.
Un nombre important de blessés qui ont besoin de soins plus sérieux seront transférés à Téhéran, a annoncé Kolivand.
Il a indiqué que la décision d'envoyer une équipe médicale au Liban a été prise à la suite d'une réunion d'urgence de la Société du Croissant rouge iranien sur l'incident.
Mardi, au moins 9 personnes ont été tuées et près de 3 000 autres blessées au Liban après que des appareils de communication sans fil, des téléavertisseurs, ont explosé à différents endroits du pays.
Selon les résultats des premières enquêtes, les autorités ont annoncé que les explosions ont été provoquées par une attaque commanditée par le régime israélien dans un contexte de tensions accrues.
Après l'attaque terroriste, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que la République islamique était prête à fournir toute aide nécessaire pour le traitement des blessés ou leur transfert à Téhéran pour y recevoir des soins médicaux.
Lors d’un entretien téléphonique avec son homologue libanais, le ministre iranien de la Santé, Mohammad Reza Zafarghandi, a insisté sur la volonté de l'Iran d'envoyer de l'aide médicale au Liban.
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Israël échange régulièrement des tirs avec le Hezbollah depuis octobre 2023, où le régime sioniste a lancé sa guerre génocidaire contre Gaza après que le mouvement de résistance islamique palestinien, Hamas, a mené l'opération Tempête d'Al-Aqsa en représailles aux atrocités incessantes contre le peuple palestinien.
« Le régime israélien, vaincu militairement, recourt à des attaques désespérées contre les citoyens au Liban et à Gaza, ce qui ne fera qu’accélérer sa disparition », estiment les observateurs.
Plus de 41 200 Palestiniens ont été tués dont la majorité des femmes et des enfants par le régime occupant dans la bande de Gaza assiégée au cours des 11 derniers mois.
