Le président de la République islamique d'Iran, Massoud Pezeshkian, assistera à la prochaine réunion du groupe des pays émergents BRICS, le mois prochain à Kazan en Russie.
L'ambassadeur d'Iran en Russie, Kazem Jalali a affirmé dimanche qu'au cours de ce voyage à Kazan, le président Pezeshkian rencontrerait également son homologue russe Vladimir Poutine.
La ville de Kazan, située dans l'ouest de la Russie accueillera le 16e sommet des BRICS du 22 au 24 octobre.
Poutine a déjà déclaré qu'il prévoyait de s'entretenir avec son homologue iranien Massoud Pezeshkian en marge de l'événement, rappelant que la Russie s'attendait également à un voyage séparé du président Pezeshkian pour la signature d'un accord de coopération global conjoint entre les deux pays.
Le président russe a fait ces remarques lors d'une réunion avec le secrétaire général du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Akbar Ahmadian, en marge d'un sommet de hauts représentants en charge des questions de sécurité des pays BRICS dans la ville portuaire russe de Saint-Pétersbourg, le jeudi 12 septembre.
Ce dernier développement intervient après que les ministres des Affaires étrangères de la troïka européenne (France, Royaume-Uni et Allemagne) ont dénoncé une prétendue « exportation par l'Iran et l'achat par la Russie de missiles balistiques iraniens ».
Ils ont également décidé d'« annuler les accords bilatéraux de services aériens avec l'Iran » et ont annoncé qu'ils travailleraient à l'imposition de sanctions contre Iran Air, la compagnie aérienne nationale du pays, sous prétexte d'interférer prétendument dans le conflit en Ukraine.
Mardi, le Trésor américain a imposé des sanctions à 10 individus et neuf entités basés en Iran et en Russie en raison des ventes présumées de drones et de missiles par Téhéran à Moscou.
L'Iran a démenti les allégations selon lesquelles il aurait fourni des missiles balistiques à la Russie, qualifiant ces affirmations de sans fondement et de trompeuses.
Parallèlement, Moscou a rejeté les récentes déclarations des États-Unis et de leurs alliés, qui évoquent l'utilisation de drones iraniens par la Russie dans ses opérations militaires en Ukraine.
Depuis le commencement du conflit en Ukraine en février 2022, la République islamique d'Iran a rejeté les allégations, qui l'accusent d'implication dans cette guerre en fournissant des équipements militaires à la Russie.
