Des milliers de colons sionistes ont manifesté samedi soir dans les rues des territoires occupés de la Palestine, dont Tel-Aviv, et exigé la signature d’un accord d’échange de prisonniers avec le Hamas, a-t-on appris de l’agence de presse palestinienne SAMA.
Les rues de Haïfa, étaient aussi le théâtre des manifestations des colons protestataires réclamant un accord d’échange de prisonniers avec la Résistance palestinienne.
Les familles et proches des détenus israéliens ont reproché au Premier ministre du régime d’être responsable de la mort des détenus à Gaza ajoutant que « tant que Benjamin Netanyahu restera au pouvoir en Israël, la guerre se poursuivra éternellement ».
Les protestataires reprochent à Netanyahu de faire obstacle à un accord de trêve. C’est uniquement à cause de la politique du cabinet Netanyahu que les détenus se trouvent à ce jour dans la bande de Gaza, ont-ils insisté.
Pour les manifestants, la poursuite de la guerre sur le front nord sans parvenir à un accord à Gaza équivaudrait à une condamnation à mort des prisonniers. Selon eux, Netanyahu est l’obstacle même à l’accord et doit être écarté du pouvoir pour que soient sauvés les captifs. Ce qui illustre l’échec de la politique du régime dans le territoire assiégé.
Des manifestations similaires ont également eu lieu dans plusieurs autres villes des territoires occupés, où les protestataires ont réclamé un accord immédiat entre le cabinet Netanyahu et les groupes de résistance palestiniens en vue de la libération des prisonniers.
La télévision israélienne Channel 12 a rapporté, après plusieurs mois de silence, une information indiquant que malgré la récupération, au mois de décembre, de trois corps de prisonniers israéliens, l’armée israélienne avait refusé de l’annoncer jusqu’à ce qu’elle décide de l’évoquer lundi.
Ces trois prisonniers, indique le rapport qui cite l’armée du régime, ont été tués lors d’une tentative d’assassinat d’un haut responsable du Hamas, alors que l’armée israélienne n’était pas au courant de leur présence dans la zone ciblée.
L’armée du régime sioniste, en possession des éléments de cette affaire depuis le mois de février, a reconnu avoir refusé de les divulguer, créant ainsi un véritable scandale au sein de l’entité sioniste.
