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Israël s'enlise dans un « bourbier terrible » à Gaza, affirme un général israélien à la retraite

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les experts estiment que les objectifs déclarés par Netanyahu dans sa guerre contre Gaza ne sont pas réalisables. (Illustration)

Un général israélien à la retraite a exhorté Tel-Aviv à retirer ses forces de la bande de Gaza, où le régime d’occupation s'est enlisé dans une situation qu’il a décrite comme un « bourbier terrible ».

L’ancien chef des opérations de l’armée israélienne, Israel Ziv, a déclaré que la guerre génocidaire du régime à Gaza est devenue la guerre la plus longue et la plus épuisante de l’histoire du régime israélien. « La situation, a-t-il dit, ne s’améliore pas et n’a pas de voie claire vers une solution. »

Plus de 11 mois après le début de la campagne militaire la plus meurtrière du régime dans le territoire palestinien assiégé, Israël est « coincé à Gaza et saigne », a affirmé le général à la retraite.

Selon Ziv, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu perdure la guerre pour maintenir sa position politique et retarder son procès pour corruption, qui pourrait conduire à son emprisonnement. À noter que Netanyahu est accusé de corruption, de fraude et d’abus de confiance dans trois affaires différentes.

« La guerre elle-même est devenue le moyen qui assure la survie de Netanyahu et de son cabinet », a-t-il noté.

Le Premier ministre israélien a menacé à plusieurs reprises que le Hamas devait être éliminé avant qu’Israël n’accepte de mettre fin à sa guerre à Gaza. Ses forces militaires ont jusqu’à présent tué plus de 41 180 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, depuis octobre 2023, selon le ministère de la Santé de Gaza.

Netanyahu fait face à une pression publique et politique croissante en Israël pour qu’il démissionne et convoque des élections anticipées, mais il refuse.

Ziv l'a également mis en garde contre le déclenchement d’une guerre au Liban, affirmant que « toute entrée terrestre au Liban sans stratégie de sortie ou objectif clair, même s’il s’agissait d’une invasion limitée, compliquerait encore davantage la situation ».

Il a ajouté que l’agression au sud du Liban ne forcerait pas le Hezbollah à mettre fin à ses tirs, toute au contraire cela ferait augmenter ses attaques de roquettes et de drones contre Israël.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV