Le régime israélien poursuit la stratégie de la terre brûlée dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, dans un message publié samedi 7 septembre sur X, faisant référence aux récents crimes commis par le régime de Tel-Aviv en Cisjordanie occupée.
Selon certains rapports, après 10 jours d’agression contre le camp de réfugiés de Jénine et 4 jours d’attaques sur la ville de Tulkarem, les militaires israéliens se sont retirés de ces deux villes en Cisjordanie occupée, a déclaré Nasser Kanaani.
L’entité occupante a détruit de manière sadique toutes les infrastructures de la bande de Gaza et désormais de certaines zones du nord de la Cisjordanie, en particulier à Jénine et à Tulkarem. « Le régime israélien, désespéré de remporter une victoire sur la Résistance et la nation palestiniennes, poursuit la stratégie de la terre brûlée », a-t-il souligné.
Dans la foulée, Nasser Kanaani a rappelé aux pays du monde et aux organisations internationales leur responsabilité juridique, morale et humanitaire de prévenir la répétition des crimes de guerre, commis par le régime dans la bande de Gaza, en Cisjordanie.
Dans les premières heures du mercredi 28 août, l’armée israélienne a mené sa plus grande opération, baptisée Camps d’été, en Cisjordanie depuis plus de 20 ans. Cette agression a vu le déploiement de centaines de soldats israéliens ainsi que des frappes aériennes ciblant les villes de Jénine, Tulkarem et Tubas, qui constituent des bastions de la Résistance palestinienne face au régime d’occupation.
Conformément aux dernières données du ministère palestinien de la Santé, depuis le début de cette récente agression israélienne, au moins 39 personnes sont tombées en martyr et 145 autres ont été blessées.
En réaction à l’offensive d’envergure en Cisjordanie, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi a déclaré, le 2 septembre, que le régime israélien poursuivait ses crimes dans la bande de Gaza et lançait des attaques en Cisjordanie occupée dans le but d’intensifier des tensions dans la région et de fomenter une crise dangereuse.
« Si les alliés occidentaux de Tel-Aviv n’empêchent pas la poursuite des tensions et des actes de crime d’Israël, ils sont complices des conséquences de ces actes et doivent être tenus pour responsables », a indiqué Abbas Araqchi.
Par ailleurs, il est à noter que le porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (BCAH), Stéphane Dujarric, a fait référence aux dégâts causés aux zones résidentielles et aux infrastructures de la Cisjordanie ; l’offensive israélienne contre la ville et le camp de Jénine a provoqué le déplacement de plus d’un millier de famille.
