Le ministère iranien des Affaires étrangères a vivement conseillé aux alliés du régime israélien de ne pas continuer à soutenir les crimes de Tel-Aviv contre les Palestiniens.
« Soutenir le régime sioniste dans la poursuite de ses crimes contre les Palestiniens revient à miser sur le cheval perdant et malheureux, en plus d’assumer une responsabilité juridique et internationale », a écrit le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, dans un message publié sur X, mercredi 4 septembre.
Pour appuyer ses propos, le porte-parole iranien a fait référence aux crises croissantes qui ont affligé le régime en raison de son insistance à poursuivre sa guerre génocidaire lancée le 7 octobre 2023 contre la bande de Gaza.
« Après 11 mois de guerre totale et insensée contre la bande de Gaza et le meurtre brutal de plus de 41 000 citoyens palestiniens, les divergences entre les dirigeants sionistes, les démissions de responsables politiques et militaires, les manifestations pour exiger la fin de la guerre, ainsi que les grèves en Israël ont pris l’ampleur », a-t-il indiqué.
« La divergence grandissant au sein de la société et des rangs du régime sioniste est clairement visible aux yeux du monde, d’une manière telle que certains dirigeants et experts sionistes parlent ouvertement de la menace d’effondrement d’Israël », a-t-il ajouté.
« Le gang terroriste qui dirige Tel-Aviv est confronté à une agitation stratégique et à une impasse dans ses efforts pour protéger et assurer la survie du régime », a affirmé le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
Nasser Kanaani a considéré le Premier ministre du régime, Benjamin Netanyahu, comme un criminel de guerre, dont le maintien au pouvoir accélérerait le déclin interne et international du régime.
Benjamin Netanyahu a promis de poursuivre la guerre dans la bande de Gaza jusqu’à ce qu’il a appelé « l’élimination » du mouvement de résistance palestinien Hamas, une perspective qui a été qualifiée d’« impossible » par le mouvement et même par certains responsables israéliens et les alliés de Tel-Aviv.
En juillet 2024, le Hamas a accepté un accord de trêve prévoyant le retrait des forces israéliennes, le retour des personnes déplacées, la fin du siège imposé par Tel-Aviv à Gaza et le lancement du processus de reconstruction du territoire.
Cependant, le régime a rejeté la proposition avant de proposer de « nouvelles conditions », notamment le maintien de ses militaires à l’intérieur de Gaza, le long de la frontière entre la bande côtière et l’Égypte.
Depuis le début de l’agression israélienne, le 7 octobre 2023, au moins 40 861 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, sont tombés en martyr et plus de 94 398 autres ont été blessés.