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UNRWA: 70% des écoles gérées par l’ONU ont été détruites ou endommagées à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un garçon se tient au milieu des décombres d’une salle détruite de l’école de l’UNRWA, touchée par un bombardement israélien, à Nusseirat, le 6 juin 2024. ©AFP

70 % des écoles de l’UNRWA ont été « détruites ou endommagées » depuis que le régime israélien a lancé sa guerre brutale contre la bande de Gaza assiégée, a déclaré le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, dans un message publié ce lundi 2 septembre sur X.

Les écoles encore debout sont devenues des abris surpeuplés avec des centaines de milliers de familles déplacées, a déploré Philippe Lazzarini, avant de souligner : « Elles ne peuvent pas être utilisées à des fins d’apprentissage. Sans cessez-le-feu, les enfants risquent d’être victimes d’exploitation, notamment du travail des enfants et du recrutement dans des groupes armés ».

« Plus les enfants restent déscolarisés, plus le risque d’une génération perdue augmente, alimentant le ressentiment et l’extrémisme », a affirmé le commissaire général de l’UNRWA, déclarant que les enfants de toute la région démarrent leur nouvelle année scolaire dans les écoles de l’UNRWA, à l’exception des enfants de Gaza.

Plus de 600 000 enfants de la bande de Gaza sont profondément traumatisés et vivent dans les décombres au milieu d’une offensive israélienne dévastatrice, a déclaré le haut responsable de l’agence onusienne.

Ailleurs dans son message, il a souligné qu’un cessez-le-feu serait « une victoire pour tous », parce qu’il donnerait un « répit » aux civils et permettrait la libération des captifs israéliens à Gaza ainsi que l’approvisionnement en fournitures de base dans l’enclave palestinienne, notamment du matériel scolaire.

Dans le cadre de sa dernière agression, le régime israélien a tué une dizaine de Palestiniens dans une frappe aérienne sur l’école Safad dans le quartier de Zaytoun abritant des personnes déplacées dans la ville de Gaza. Ceci tombe alors que le carnage dans les écoles se poursuit à un rythme soutenu dans ce territoire ravagé par la guerre.

Le 10 août 2024, plus de 100 civils ont été tués et des dizaines d’autres blessés après que les militaires du régime d’occupation d’Israël ont bombardé l’école al-Tab’aeen dans le quartier d’al-Daraj à Gaza, abritant plus de 6 000 personnes déplacées.

Depuis le début de la guerre génocidaire d’Israël à Gaza le 7 octobre 2023, le régime a systématiquement ciblé les infrastructures civiles, notamment les écoles abritant des personnes déplacées, les hôpitaux et les lieux de culte, sous prétexte qu’ils sont liés au mouvement de résistance du Hamas, afin d’échapper aux critiques internationales.

Aucune fin en vue pour le génocide à Gaza alors que de plus en plus de Palestiniens sont victimes des attaques israéliennes dans le territoire assiégé.

Les frappes aériennes et d’artillerie incessantes d’Israël continuent de pilonner Gaza, près de onze mois après le début du génocide perpétré par le régime, tuant encore plus de femmes et d’enfants.

Au cours des dernières 24 heures, les attaques du régime israélien ont coûté la vie à 47 Palestiniens. Ces morts portent à 40 786 le nombre de Palestiniens tués en martyr depuis le début de l’agression israélienne. Plus de 94 244 autres ont été également blessés.

Parallèlement à la guerre, le régime de Tel-Aviv impose un siège quasi total sur le territoire côtier, ce qui réduit à un minimum tout approvisionnement en nourriture, en médicaments, en électricité et en eau dans le territoire palestinien.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV