TV

Au moins 20 Palestiniens tués dans des frappes israéliennes sur une école à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des Palestiniens inspectent une école abritant des personnes déplacées après qu'elle a été touchée par une frappe israélienne dans la ville de Gaza, le 20 août 2024. ©Reuters

Au moins 20 Palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessés lorsque l’armée israélienne a attaqué une école de la ville de Gaza, la onzième frappe meurtrière contre des écoles en un seul mois d’août.

Selon le porte-parole de l’agence de défense civile de Gaza, Mahmud Bassal, les corps des victimes, dont des enfants, ont été retirés du bâtiment « après qu’un avion israélien a largué une bombe au deuxième étage de l’école Mustafa Hafiz qui abrite des milliers de personnes déplacées ».

L’armée israélienne a prétendu avoir pris pour cible des combattants dans l’école qui abrite des réfugiés palestiniens.

L’armée israélienne a ciblé à plusieurs reprises les infrastructures civiles de Gaza, y compris les écoles qui hébergent des personnes déplacées pendant la guerre, prétendant souvent sans preuve qu’elles sont liées au Hamas, pour échapper aux critiques internationales.

L’attaque contre l’école Mustafa Hafiz intervient alors que l’armée israélienne a mené au moins 10 frappes contre des écoles de Gaza depuis le début du mois en cours, tuant près de 180 Palestiniens.

L’attaque contre l’école al-Tabi’een de la ville de Gaza le 10 août a été la plus meurtrière des attaques israéliennes contre des écoles ce mois-ci.

Au moins 100 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, qui accomplissaient la prière de l’aube, ont été tuées.

Trois bombes de fabrication américaine, certaines pesant près de 900 kilos, ont réduit les corps des victimes en « morceaux déchiquetés » et « parties brûlées », selon divers rapports.

L’attaque dévastatrice a suscité la condamnation et l’indignation de la communauté internationale, et le régime israélien, dans une tentative futile de vouloir justifier une fois de plus ses crimes de guerre, a affirmé avoir ciblé un poste de commandement du Hamas et tué 19 combattants du Hamas et du Jihad islamique.

Plus tard, l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme basé à Genève a démenti les allégations de l’armée israélienne en affirmant que ses enquêtes montraient qu’il n’y avait pas de rassemblements ou de centres militaires dans l’école, et qu’elle n’avait jamais été utilisée à des fins militaires.

L’organisation a également noté que les victimes répertoriées par l’armée israélienne comme combattants de la Résistance étaient soit des civils ordinaires qui n’avaient aucun lien avec les groupes de résistance, soit des personnes tuées lors d’attaques précédentes.

En juillet, des attaques similaires ciblant des abris scolaires dans la bande de Gaza ont tué près de 50 personnes en une semaine.

Des données récentes compilées par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) indiquent que la moitié des écoles utilisées comme abris à Gaza ont été directement touchées au cours des 10 derniers mois depuis le début de la guerre génocidaire à Gaza.

L’imagerie satellite a montré que 85 % des bâtiments scolaires (477 sur 564) ont été directement touchés (344) ou endommagés (133).

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV