Itamar Ben-Gvir, un ministre israélien d’extrême droite, a renouvelé ses appels à l’exécution de prisonniers palestiniens après que six captifs israéliens ont été retrouvés morts par les forces d’occupation dans la partie sud de la bande de Gaza assiégée.
« Les prisonniers palestiniens devraient être abattus d’une balle dans la tête et une loi devrait être promulguée pour les exécuter, plutôt que de les libérer », a déclaré le ministre belliciste dimanche 1er septembre.
Ce n’est pas la première fois que Ben-Gvir tient des propos incendiaires à l’encontre des prisonniers palestiniens. Ben-Gvir est connu pour ses déclarations controversées et scandaleuses. Il a plaidé à plusieurs reprises en faveur de la peine de mort pour les détenus palestiniens dans les prisons israéliennes.
Le ministre israélien avait également appelé en avril à l’exécution de prisonniers palestiniens pour réduire la surpopulation des prisons. Ses propos ont suscité la condamnation de diverses organisations de défense des droits de l’homme et de personnalités politiques internationales.
Ben-Gvir a présenté ses condoléances aux familles des captifs retrouvés morts dans le territoire palestinien assiégé, mais a repoussé les critiques formulées contre le régime sioniste pour l’absence d’accord de cessez-le-feu.
Plus tôt dimanche, le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, a prétendu que le Hamas avait assassiné les six captifs, dont les corps ont été retrouvés dans un tunnel dans la ville de Rafah.
Izzat al-Rishq, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré que les six captifs israéliens retrouvés morts ont été tués dans des frappes aériennes israéliennes contre le territoire côtier assiégé.
Le Hamas a proposé de libérer les prisonniers israéliens en échange de la fin du génocide à Gaza, du retrait des forces israéliennes et de la libération d’un grand nombre de prisonniers palestiniens.
Netanyahu a adopté une ligne dure dans les négociations de cessez-le-feu et a déclaré à plusieurs reprises que la pression militaire était nécessaire pour ramener les captifs chez eux.
Selon les médias israéliens, il serait en conflit avec de hauts responsables du régime sioniste qui ont déclaré qu’un accord devrait être conclu de toute urgence.
Le Hamas a déclaré que des dizaines de prisonniers ont été tués par des frappes aériennes israéliennes ciblant Gaza.
Ben-Gvir a également appelé ce dimanche 1er septembre à une augmentation des points de contrôle militaires à travers la Cisjordanie occupée et à une interdiction de circulation des Palestiniens dans la rue.
Ces propos interviennent alors qu’au moins trois policiers israéliens ont été tués dans une opération de représailles près de la ville d’al-Khalil, dans le sud de la Cisjordanie. L’attaque a eu lieu près du poste de contrôle de la ville de Tarqumiyah, dimanche matin.
Aux premières heures de mercredi, l’armée israélienne a mené sa plus grande opération – baptisée « Camps d’été » – en Cisjordanie depuis plus de 20 ans, déployant des centaines de soldats et lançant des frappes aériennes sur Jénine, Tulkarem et Tubas, qui sont des centres majeurs de la résistance contre l’entité usurpatrice.
Jusqu’à présent, au moins 22 Palestiniens ont été tués dans des raids et des frappes israéliennes dans plusieurs villes de Cisjordanie, et de nombreux autres ont été blessés.
