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Les capacités de l'Iran sont plus que suffisantes pour une croissance économique

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Grâce à la diversité de ses capacités, l'Iran est particulièrement bien placé pour faire un bond en avant dans de nombreux domaines de développement.

Fort de ses ressources naturelles, de ses mines, de ses terres fertiles, mais aussi de ses ressources humaines qualifiées, instruites, expertes et engagées, l’Iran est un pays particulièrement bien placé pour enregistrer des progrès considérables dans de nombreux domaines du développement.

Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a mis en avant mardi les avantages et les capacités de l’Iran, en mentionnant la richesse et la valeur de ses ressources naturelles, sa situation géographique stratégique au carrefour des principales routes commerciales du monde, ainsi que l’étendue de ses côtes.

Les experts estiment que les capacités de l’Iran sont plus que suffisantes pour générer une prospérité économique. Ils citent la main d’œuvre du pays ainsi que ses caractéristiques naturelles et géographiques qui lui permettent de réaliser un boom de la production.

L’Iran est géographiquement situé au carrefour de l’Asie, de l’Europe et de l’Afrique. Il est bordé par le corridor Nord-Sud d’un côté et par le corridor Est-Ouest de l’autre. Son réseau ferroviaire national, ses infrastructures de transport routier adaptées et son accès aux eaux internationales libres en font un pays de premier choix pour le transport et le transit sécurisés des marchandises.

Grâce à une manutention accrue des marchandises et à l’achèvement du réseau ferroviaire de transit reliant Chabahar, sur la mer d’Oman, à Sarakhs, à la frontière avec le Turkménistan, et Khorramshahr, dans le sud-ouest de l’Iran, à Bassora, en Irak, l’Iran devrait générer 26 milliards de dollars de recettes annuelles liées au transit.

Ces revenus, qui représentent plus de la moitié des recettes pétrolières annuelles de l’Iran, peuvent déclencher un boom de la production et créer des emplois pour plus de 1,5 million de personnes, en plus d’ouvrir la voie à une vague de construction et de développement dans les zones peuplées où passe la voie ferrée.

L’Iran, vaste pays, et le plus stable d’Asie de l’Ouest, est géographiquement situé dans le voisinage de 15 nations dont la population totale dépasse les 600 millions de personnes. Fin 2017, les échanges commerciaux entre les pays voisins de l’Iran s’élevaient à plus de 2 000 milliards de dollars par an,  dont 36 milliards de dollars pour l’Iran, soit environ 1,7 % du total.

Actuellement, les échanges annuels de pétrole et de produits non pétroliers de l’Iran s’élèvent à environ 100 milliards de dollars. Selon les experts, si le pays augmente sa part du commerce régional de seulement 5% en activant la diplomatie économique régionale et en concluant des accords monétaires bilatéraux et des opérations bancaires indirectes, il sera en mesure de générer des échanges commerciaux de plus de 100 milliards de dollars avec ses voisins.

Cela permettra, selon eux, la création de 4 millions d’emplois dans le pays dans les perspectives les plus pessimistes. De plus, l’émergence d’un marché de cette taille entraînera un boom de la production nationale.  

L’Iran est également à cheval sur les principales ceintures orogéniques du monde, où sont enfermées quelque 104 milliards de tonnes de réserves potentielles de minéraux, soit 7 % du total mondial. Le pays abrite quelque 68 types de minéraux, dont 6 % des réserves mondiales connues de cuivre, 3,5 % de plomb et de zinc, 10,5 % de charbon et 2 % de gisements de minerai de fer.

Leur valeur totale est estimée à 700 milliards de dollars, ce qui peut apporter une valeur ajoutée de plus de 4 000 milliards de dollars grâce à des investissements dans le développement des infrastructures, la transformation et les exportations.

La découverte du pétrole et la dépendance aux revenus pétroliers ont condamné le secteur extractif à l’oubli, alors qu’il pourrait générer des revenus plusieurs fois supérieurs à ceux du secteur pétrolier avec des investissements encore moindres.

Il en va de même pour l’agriculture, qui est l’un des secteurs les plus importants et stratégiques du développement économique, auquel est liée la sécurité alimentaire d’une société.

L’Iran compte environ 37 millions d’hectares de terres agricoles, dont 18,5 millions sont actuellement cultivés. Ce dont le pays a besoin, c’est de promouvoir la gestion scientifique et la culture des terres agricoles afin de stimuler la production et l’emploi, de renforcer la sécurité alimentaire et d’assurer un approvisionnement abondant en nourriture et en éléments nutritifs.

L’énergie est l’un des principaux intrants de la production. De nombreuses puissances industrielles telles que la Corée du Sud, le Japon et les pays européens dépendent des ressources énergétiques étrangères pour leur production.

L’Iran recèle plus de 48 % du pétrole et du gaz de la planète. Le pays possède également les plus grandes réserves mondiales de pétrole et de gaz.  Les ressources naturelles, minières et fertiles, de même que les ressources humaines compétentes, éduquées, expertes et engagées, sont autant d’atouts qui permettront à l’Iran de faire des progrès considérables en matière de développement.

Pour ce faire, il lui faut mettre en œuvre des pratiques de gestion assidues et scientifiques et mettre en commun les capacités indigènes des différents secteurs afin de transformer l’économie du pays en une force prospère et invincible.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV