L’armée israélienne a annoncé que quatre de ses soldats avaient été tués et sept autres blessés à la suite de nouvelles opérations menées par la Résistance palestinienne dans la bande de Gaza.
S’exprimant samedi 24 août, le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, a précisé que les soldats appartenaient à une unité de reconnaissance qui avait attaqué un bâtiment dans le district de Zeitoun, dans la ville de Gaza, trois jours plus tôt.
Trois des soldats sont morts après l’explosion d’un engin explosif qui avait été dissimulé dans l’un des murs du bâtiment, alors que le quatrième a été tué lors d’une fusillade avec des combattants de la Résistance, a-t-il ajouté.
Ces morts portent à 336 le nombre total des soldats tués depuis le début de l’agression contre la bande de Gaza, le 7 octobre 2023.
Le régime israélien a lancé une guerre barbare contre la bande de Gaza après que les groupes de résistance de Gaza ont mené l’opération Tempête d’Al-Aqsa, en représailles à l’intensification des atrocités du régime à l’encontre des Palestiniens.
Les analystes estiment cependant que le régime minimise le nombre de morts par souci de maintenir le moral de ses forces et de contenir les réactions de ceux qui appellent à un cessez-le-feu permettant le retour des captifs israéliens.
Le 14 août, le département de réhabilitation du ministère des Affaires militaires du régime a établi un rapport selon lequel plus de 10 000 soldats israéliens avaient présenté des traumatismes physiques ou mentaux depuis le début de la guerre.
Selon le rapport, jusqu’à 37 % d’entre eux ont connu des traumatismes physiques au niveau des membres, et 35 % ont été diagnostiqués avec un syndrome de stress post-traumatique (SSPT) ou d’autres troubles mentaux causés par des traumas.
À ce jour, la campagne militaire d’Israël a coûté la vie à plus de 40 300 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.