Un ancien officier israélien estime que l'entité occupante « s'effondrera d'ici un an » en cas de la poursuite de la guerre contre le Hamas et le Hezbollah.
Israël « galope vraiment vers le bord du gouffre. Si la guerre d'usure contre le Hamas et le Hezbollah continue, Israël va s'effondrer d'ici un an au plus », a écrit Yitzhak Brik dans un article d'opinion publié jeudi 22 août par le journal israélien Haaretz.
De même, il a émis des doutes sur les déclarations des responsables israéliens concernant la reddition du Hamas et la capture de son chef, Yahya Sinwar.
Yitzhak Brik a affirmé que la plupart des déclarations prétentieuses faites par le ministre des Affaires militaires, Yoav Gallant, tout au long de la guerre à Gaza se sont avérées sans fondement, ajoutant que Gallant, ainsi que le chef d’état-major de l'armée Herzi Halevi et le Premier ministre Benjamin Netanyahu ont jeté de la poudre aux yeux de l’opinion publique israélienne.
Galant avait commencé à réaliser que « le concept de victoire totale à Gaza est absurde » et que l’échec à parvenir à un accord d’échange de prisonniers avec le Hamas « conduirait à une guerre régionale qui mettrait Israël en grave danger », ajoute Brik.
Quant à un éventuel accord d’échange de prisonniers avec le Hamas, l’ancien officier a estimé qu’il était « devenu impossible » d’obtenir ce qu’Israël aurait pu obtenir plus tôt avec un accord de cessez-le-feu « en raison des nouvelles conditions que Netanyahu a introduites dans l’accord proposé ».
Depuis des mois, des médiateurs, dont le Qatar et l’Égypte, tentent de parvenir à un accord entre Israël et le Hamas pour garantir un échange de prisonniers et un cessez-le-feu et permettre l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza. Cependant, les efforts de médiation ont échoué en raison du refus de Netanyahu de satisfaire les exigences du Hamas de mettre fin à la guerre.
Israël a déclenché une guerre barbare contre la bande de Gaza assiégée après que les groupes de résistance dirigés par le Hamas ont mené l’opération Tempête d’Al-Aqsa, en représailles aux crimes commis par le régime sioniste contre les Palestiniens depuis des décennies.
L’incursion surprise a fait environ 1 200 morts et 250 prisonniers israéliens, dont plus de 60 ont été tués dans des frappes israéliennes contre Gaza.
Le Hamas a déclaré à plusieurs reprises qu’il libérerait les captifs restants en échange d’une cessation complète de l’agression israélienne et du retrait total du régime de la bande de Gaza.
Il a également conditionné leur libération au retour des déplacés palestiniens, à la fin du siège imposé par Tel-Aviv à Gaza.
