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Les États-Unis annoncent le déploiement d’un porte-avions en Asie de l’Ouest

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-avions USS Abraham Lincoln (à gauche), le destroyer de défense aérienne HMS Defender et le destroyer lance-missiles USS Farragut traversent le détroit d'Hormuz, le 19 novembre 2019. ©AFP

Un porte-avions et des navires de guerre américains arrivent en Asie de l’Ouest alors que l’Iran et le Hezbollah ont promis de riposter à Israël pour venger l'assassinat des commandants de la Résistance.

Le porte-avions américain Abraham Lincoln et les navires de guerre qui l'accompagnent sont arrivés dans la région de l'Asie de l’Ouest, alors que les États-Unis et le régime israélien craignent la réponse sévère promise par l'Iran et le Hezbollah à l'assassinat par Tel-Aviv de hauts responsables de la Résistance.

Le Commandement central américain (CENTCOM), chargé de faire répartir les forces du pays déployées dans la région ainsi que dans d'autres endroits, a annoncé ce développement dans un communiqué publié mercredi sur la plateforme de médias sociaux X.

« L'USS Abraham Lincoln (CVN 72), équipé de chasseurs F-35C et F/A-18 Block III, est entré dans la zone de responsabilité du commandement central américain (USCENTCOM) », a déclaré un commandement militaire responsable du Moyen-Orient. « L'USS Abraham Lincoln (CVN 72), le navire amiral du Carrier Strike Group 3, est accompagné du Destroyer Squadron (DESRON) 21 et du Carrier Air Wing (CVW) 9. »

Le Pentagone a déclaré le 11 août que le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin avait ordonné au Lincoln « d'accélérer son transit » vers l’Asie de l’Ouest, après avoir ordonné son déploiement dans la région au début du mois.

L'arrivée du porte-avions porte à deux le nombre de porte-avions présents dans la région puisque le Lincoln doit remplacer l'USS Theodore Roosevelt qui devrait quitter la région ultérieurement.

A lire: La fatigue s'installe à bord du porte-avions USS Dwight D. Eisenhower en mer Rouge

Ismaïl Haniyeh et l’un de ses gardes du corps ont été assassinés à Téhéran, le 31 juillet, un jour après avoir assisté à la cérémonie d’investiture du nouveau président iranien Massoud Pezeshkian.

Après l’assassinat, le CGRI a déclaré que Haniyeh avait été tué par un « projectile à courte portée » lancé depuis l’extérieur de sa résidence à Téhéran.

Alors que le régime sioniste a nié toute responsabilité dans cet attentat, Téhéran a annoncé que c’était bien Tel-Aviv qui était derrière cet attentat et que ce dernier devait s’attendre à un châtiment sévère.

Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a réaffirmé qu'un « châtiment sévère » serait infligé à Israël. « Nous considérons qu'il est de notre devoir de venger son sang versé sur le territoire de la République islamique ».

Plus récemment, la mission permanente de l'Iran auprès des Nations unies a réitéré que Téhéran allait répondre à cet assassinat d'une manière qui surprendrait le régime sioniste.

Quelques heures avant l'attentat terroriste contre Ismaïl Haniyeh à Téhéran, le régime israélien avait assassiné Fuad Shukr, un haut commandant du Hezbollah, lors d'une attaque contre la capitale libanaise, Beyrouth.

La Résistance libanaise s’est engagée à venger le sang de son commandant martyr.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV