De hauts responsables des mouvements de résistance palestiniens, Hamas et Jihad islamique, se sont rencontrés dans la capitale du Qatar, Doha, pour discuter des derniers développements politiques dans la bande de Gaza et du génocide y perpétré par le régime israélien depuis le 7 octobre 2023.
La réunion a eu lieu mercredi au siège du Hamas à Doha entre Mohammed Darwish, chef du Conseil de la Choura du Hamas, et Ziyad al-Nakhala, secrétaire général du Jihad islamique, et son adjoint Mohammad al-Hindi.
« Ils ont souligné la nécessité de mettre fin à l'agression et à la guerre contre notre peuple et de tenir les responsables de l'occupation pour responsables de leurs crimes contre l'humanité », a déclaré le Hamas à propos de la réunion dans un communiqué.
Le régime mène une guerre génocidaire contre Gaza depuis octobre 2023 en réponse à une opération menée par les groupes de résistance palestiniens contre les territoires occupés. Au moins 40 223 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués et 92 981 autres blessés.
Les dirigeants de la Résistance ont également évoqué « la fermeté de la Résistance et sa capacité à frapper n’importe quelle cible en Palestine occupée ».
Ils faisaient référence aux nombreuses opérations menées par les groupes de résistance du Liban, d’Irak et du Yémen contre les territoires palestiniens occupés en solidarité avec les Gazaouis.
Les responsables de la Résistance ont quant à eux évoqué les négociations qui se déroulent à Doha et qui visent à conclure un éventuel accord de trêve susceptible de mettre fin à la guerre. Ils tiennent le régime israélien pour responsable du sabotage des efforts des médiateurs, en insistant sur la poursuite de l’agression et en reniant les accords précédents, en particulier la proposition acceptée par le Hamas en juillet.
En effet, le 2 juillet, le mouvement a annoncé son approbation à la proposition avancée par l'administration du président américain Joe Biden, prévoyant entre autres un cessez-le-feu permanent, le retrait du régime de Gaza et le lancement de la reconstruction de la zone.
Le régime a cependant rejeté le plan et a ensuite posé de nouvelles conditions, notamment celle de maintenir ses forces à l'intérieur de Gaza, le long de la frontière avec l'Égypte.
Les responsables de la Résistance ont toutefois réaffirmé que tout accord devait garantir l'arrêt complet de l'agression et le retrait total des forces du régime de Gaza. Un tel accord devait également prévoir la reconstruction du territoire et la levée du siège imposé par Tel-Aviv.
« Les participants ont souligné la nécessité d’assurer la livraison rapide de l’aide humanitaire et de subvenir aux besoins de la population de Gaza, quels que soient les résultats des négociations indirectes en cours », ont-ils noté.
Ils ont mis en garde contre les conséquences des punitions collectives imposées par l’occupation aux habitants de la bande de Gaza.
