Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a qualifié de « violation flagrante de la Charte des Nations unies » l’assassinat à Téhéran du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Le CGRI a souligné que le régime israélien recevrait en temps opportun une réponse appropriée à son « acte insensé ».
Le général de brigade Ali Mohammad Naeini, porte-parole et directeur adjoint du département des relations publiques du CGRI, a fait ces remarques lors d’une cérémonie commémorant la Journée nationale des journalistes dans la province centrale de Qom, dimanche 11 août.
Il a ajouté que l’assassinat de l’ancien chef du bureau politique du Hamas était « un exemple flagrant de guerre cognitive et politique pour créer des séditions et affaiblir la capacité de dissuasion de l’Axe de la Résistance ».
Le porte-parole du CGRI a fait remarquer que la peur d’une riposte iranienne s’est répandue sur l’ensemble des Israéliens. Il a indiqué que le régime israélien, dans une tentative désespérée de masquer ses revers sur le champ de bataille, se tourne vers des actes d’assassinat, « tout en étant conscient que sa survie et son identité sont au bord de l’effondrement ».
De plus, il a souligné que le régime israélien n’a pas réussi à miner l’esprit combatif de l’Axe de la Résistance, ce qui constitue l’un des objectifs principaux de cet assassinat.
Haniyeh et l’un de ses gardes du corps ont été assassinés à Téhéran le 31 juillet, un jour après avoir assisté à la cérémonie d’investiture du président iranien Massoud Pezeshkian.
Après l’assassinat, le CGRI a déclaré que Haniyeh a été tué par un “projectile à courte portée” lancé depuis l’extérieur de sa résidence à Téhéran.
Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a lancé des avertissements solennels à l’égard du régime israélien, soulignant qu’une “riposte sévère” serait inévitable après l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh. Il a affirmé avec conviction que la République islamique d’Iran se devait de venger le sang du chef du bureau politique du Hamas.