La mission permanente de l'Iran auprès des Nations unies souligne que la RII ne renonce pas à punir le régime israélien pour sa récente agression terroriste contre le territoire iranien qui a conduit à la mort en martyr du haut dirigeant du Hamas, Ismaïl Haniyeh.
La mission iranienne au siège de l'ONU à New York a publié cette déclaration mercredi en réponse à une question demandant si la République islamique reviendrait sur son plan de vengeance contre Israël qui a violé la souveraineté du pays si le Hamas parvenait à un accord de cessez-le-feu avec le régime.
« Nous avons poursuivi deux priorités : premièrement, établir un cessez-le-feu durable à Gaza et le retrait des occupants de ce territoire ; deuxièmement, punir l'agresseur pour l'assassinat de Haniyeh, empêcher la répétition de l'agression terroriste du régime israélien et faire regretter aux sionistes leur acte », indique le communiqué.
Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, a été tué en martyr avec l’un de ses gardes du corps le 31 juillet à Téhéran où il était en visite pour participer à la cérémonie d'investiture du président iranien, Massoud Pezeshkian.
Les responsables politiques et militaires iraniens ont déclaré à plusieurs reprises que Téhéran vengerait le sang du martyr Haniyeh au moment et au lieu appropriés.
Plus tôt mercredi, le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri Kani, a réitéré la détermination du pays à riposter. « Le pays n'a pas d'autre choix que de riposter au régime israélien suite à cet assassinat », a réitéré Bagheri Kani, qui s'exprimait lors d'une réunion extraordinaire de l'Organisation de la coopération islamique (OCI). « Cela est nécessaire pour dissuader toute nouvelle agression contre la République islamique dans un contexte d'inaction du Conseil de sécurité de l'ONU », a-t-il insisté.
L'assassinat de Haniyeh intervient alors que le régime sioniste mène une guerre génocidaire contre Gaza depuis octobre 2023. Elle a jusqu'à présent coûté la vie à au moins 39 677 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.