Les titres de la rédaction :
Les analyses de la rédaction :
1. « Propagande contre un pays voisin » : l’ambassadeur d’Ukraine à Dakar en sursis
D’après L’Observateur, l’ambassadeur d’Ukraine à Dakar, Yurii Pyvarovov, reste dans le viseur des nouvelles autorités sénégalaises. Ce dernier, rappelle la source, s’est réjoui de l’attaque terroriste meurtrière perpétrée contre les forces maliennes et leur allié russe. Un commentaire qui lui a déjà valu d’être convoqué, samedi dernier, 3 août, par le ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, Yassine Fall. Lui remontant les bretelles, cette dernière lui a rappelé « ses obligations de discrétion, de retenue et de non-ingérence ». Le journal du Groupe futurs médias (GFM) avance que le tandem Diomaye Faye-Ousmane Sonko ne compte pas s’arrêter-là : « L’affaire a tellement causé de dégâts que le départ de l’ambassadeur d’Ukraine à Dakar n’est pas exclu. Une position défendue au sein de la diplomatie [surtout] au nom des bonnes relations avec les pays voisins. » Il s’y ajoute, confie le quotidien d’information, « à la suite de cette attaque, le Mali, un pays voisin lié historiquement, socialement et économiquement au Sénégal, a pris la décision de rompre ses relations diplomatiques avec l’Ukraine. En écho, le Niger a suivi son allié au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) dans la rupture des relations avec l’Ukraine ». « La radicalisation des positons des voisins sur cette affaire de l’attaque et la sensibilité de la question du terrorisme expliquent la volonté des autorités sénégalaises à poser un acte fort », appuie L’Observateur.
2. Mali : les FAMa accumulent les succès
L’état-major général des armées informe l’opinion nationale que la période du 6 au 9 août 2024 a été marquée par d’importants succès des FAMa sur le théâtre des opérations.
Le lundi 5 août 2024, aux environs de 18h30, le poste de sécurité de Kouakourou dans la région de Mopti a fait l’objet d’une attaque terroriste. La réaction de nos Forces armées a été foudroyante et les combats, très violents, se sont poursuivis après le crépuscule avec l’intervention des vecteurs aériens FAMa. Le jeudi 8 août 2024, les vecteurs aériens des FAMa ont procédé à une frappe chirurgicale dans la région de KIDAL, zone de Tinzaouatène. Au cours de cette opération, un blindé camouflé a été détruit et plusieurs terroristes neutralisés. En outre, les vaillantes FAMa poursuivent leur lutte triomphale contre les groupes terroristes et leurs alliés dans la zone de Tinzaouatène. Plusieurs terroristes ont été neutralisés et de nombreuses caches d’armes détruites. L’état-major général des armées rassure la population de la détermination des FAMa à traquer ces bandits armés et à sécuriser l’ensemble du territoire.
L’attaque de Tinzaouatène a suscité une vague de solidarité à travers le Mali. Le gouvernement malien, ainsi que diverses organisations civiles, ont exprimé leur soutien aux forces armées et aux familles des victimes. Cette unité nationale renforce la détermination des FAMa à poursuivre leur mission de protection du territoire et de ses habitants. Malgré les défis, le Mali reste un exemple de résilience en Afrique de l’Ouest. La détermination de ses forces armées, le soutien de la population et les efforts continus pour rétablir la paix et la sécurité témoignent de la force et de la persévérance du pays. Les récentes épreuves ne font que renforcer la volonté collective de surmonter les obstacles et de bâtir un avenir stable et prospère.
3. Le Burkina Faso mise sur le nucléaire russe avec Rosatom
L’entreprise nucléaire russe Rosatom prévoit de construire une centrale au Burkina Faso, mais cela va prendre du temps.
Cette semaine, une délégation de l’entreprise russe Rosatom, spécialisée dans l’énergie nucléaire, est en visite au Burkina Faso. Les experts russes sont venus discuter de la mise en œuvre d’un projet de construction de centrale nucléaire. Pour l’heure, sur le continent africain, seule l’Afrique du Sud dispose d’une centrale réellement en état de marche. Ce projet russo-burkinabé a été convenu en octobre dernier, à Moscou, entre les deux pays, et précisé par la signature de deux mémorandums en juin. Mais, cela risque de prendre du temps avant que le Burkina Faso dispose d’une centrale nucléaire opérationnelle.
Le Burkina Faso veut miser dans un premier temps sur de petits réacteurs modulaires afin de doubler sa production électrique à l’horizon 2030, dans un pays où, en 2020, la BAD constatait que seul un peu plus d’un Burkinabè sur cinq avait accès à l’électricité. Une utilisation pacifique, à des fins civiles, de l’énergie nucléaire : pour l’électrification des foyers, l’agriculture, la recherche, la médecine notamment. Yacouba Zabré Gouba, le ministre burkinabè de l’Énergie, des Mines et des Carrières, a déclaré « fonder beaucoup d’espoir » sur ce projet : « Les techniciens de la société nationale Rosatom vont échanger sur des aspects beaucoup plus techniques permettant de jeter tous les préalables nécessaires permettant de mettre en œuvre, de démarrer la construction de cette centrale », a-t-il annoncé devant la presse.