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Assassinat d'Ismaïl Haniyeh: une grave erreur qui ne restera pas sans réponse (Président iranien)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La rencontre du président iranien Massoud Pezeshkian (D) avec le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi, à Téhéran, le 4 août 2024. ©President.ir

Le président iranien Massoud Pezeshkian a déclaré que l'assassinat du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh par le régime israélien à Téhéran était une « grave erreur » qui ne restera pas sans réponse.

Lors d'une réunion ce dimanche 4 août avec le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi à Téhéran, M. Pezeshkian a indiqué que l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh allait à l'encontre de toutes les réglementations internationales.

« La République islamique d'Iran attend de tous les pays musulmans et des nations libres du monde qu'ils condamnent fermement de tels crimes », a-t-il ajouté.

Il a déploré que les plus grands ennemis et violateurs de la liberté, de la démocratie et des droits de l'homme utilisent leurs plus grandes capacités scientifiques et opérationnelles pour commettre des actes terroristes et des crimes odieux.

« Ils prétendent défendre la liberté, la démocratie et les droits de l'homme et considèrent comme l'ennemi de ces principes et de ces valeurs ceux qui ne les respectent pas. »

Mercredi, le régime israélien a assassiné Ismaïl Haniyeh à Téhéran, où il avait assisté à la cérémonie d'investiture du nouveau président iranien. L’un de ses gardes du corps, Wasim Abu Shaaban, a également été tué dans l’attentat terroriste.

L’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, le Leader de la Révolution islamique, a mis en garde le régime israélien contre un « sévère châtiment », affirmant qu’il était du devoir de la République islamique de venger le sang du chef de la Résistance palestinienne.

Ailleurs dans ses propos, M. Pezeshkian a déclaré que la politique étrangère de son gouvernement se concentrerait sur la promotion de la paix et de la stabilité dans la région et dans le monde. Il a mis l'accent sur la coopération entre les pays musulmans pour mettre fin aux atrocités et aux crimes du régime israélien contre le peuple opprimé de Palestine. 

Le président iranien a exprimé l'espoir que les pourparlers entre les délégations diplomatiques iranienne et jordanienne sur la reprise des relations mutuelles seront fructueuses et serviront les intérêts des pays de la région.

Le ministre jordanien des Affaires étrangères a pour sa part condamné l'assassinat de Haniyeh et l'a qualifié de tentative du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour attiser les tensions dans la région.

La Jordanie cherche à renouer ses relations avec l'Iran et à faire des efforts conjoints pour établir la stabilité, la sécurité et la paix dans la région, a-t-il noté. 

Au moins 39 583 Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, ont été tués et 91 398 autres blessées dans la guerre qu'Israël a déclenchée le 7 octobre 2023, à la suite d'une opération de représailles des mouvements de résistance palestiniens.

Avant de rencontrer le président Pezeshkian, Ayman Safdari s'est entretenu avec le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri Kani.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV