Des médecins américains volontaires à Gaza se sont adressés dans une lettre au président américain pour dire qu’ils ne pouvaient plus garder le silence face aux crimes des sionistes à Gaza.
Un groupe des médecins et infirmières américains qui se sont portés volontaires dans les hôpitaux de Gaza ont envoyé une lettre ouverte au président américain Joe Biden et à la vice-présidente Kamala Harris pour dire qu'ils ne peuvent plus garder le silence vis-à-vis du génocide perpétré par les sionistes dans le territoire côtier.
« Le nombre de morts est bien plus élevé que ce qu'a rendu public le ministère de la Santé de Gaza. Le véritable bilan des victimes pourrait dépasser les 92 000 si l'on inclut les morts dues à la famine ou à la maladie et les corps encore enfouis sous les décombres », ont-ils indiqué.
« Nous aimerions que vous puissiez voir les cauchemars qui tourmentent tant d’entre nous depuis notre retour : les rêves d’enfants mutilés par nos armes et leurs mères inconsolables qui nous supplient de les sauver. Nous aimerions que vous puissiez entendre les cris et les hurlements que notre conscience ne nous permet pas d’oublier », peut-on lire dans la lettre.
La lettre appelle également l'administration Biden à participer à un embargo sur les armes à destination de la Palestine occupée et à suspendre tout soutien militaire, diplomatique et économique au régime d’occupation israélien jusqu'à ce qu'un cessez-le-feu permanent et immédiat soit rétabli dans la zone quasi-totalement ravagée par la guerre. « L’armée israélienne a, révèlent les médecins, délibérément tué, enlevé ou torturé nos collègues dans la bande assiégée de Gaza. »
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Selon les statistiques mises à jour par le ministère palestinien de la Santé à Gaza, le nombre des Gazaouis tués dans la guerre en cours est passé à 39 175 personnes et le nombre de blessés à 90 403 personnes depuis octobre dernier. Plus de 10 000 Palestiniens sont toujours portées disparues et sous les décombres.
L’armée d’occupation a fermé tous les points de passage conduisant à la bande de Gaza et ne cesse de bombarder cette zone. Accusé de « génocide », les responsables du régime de Tel-Aviv ont été appelés à y répondre devant la Cour internationale de la Justice (CIJ).
