Les Jeux olympiques de 2024 débutent à Paris alors que le monde du sport déplore la perte de plusieurs centaines d’athlètes olympiques palestiniens tués dans la guerre génocidaire menée par le régime israélien contre la bande de Gaza.
La capitale française a organisé vendredi la cérémonie d’inauguration de l’événement, avec la participation de plus de 10 000 athlètes venus de plus de 200 pays.
La Palestine, cependant, n’est représentée que par huit athlètes, ayant perdu des dizaines de futurs athlètes olympiques dans l’agression meurtrière du régime israélien contre Gaza.
Environ 400 athlètes palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre, lorsque le régime a commencé à mener la guerre sur le territoire, selon les chiffres fournis par le Comité olympique palestinien et la Fédération palestinienne de football (PFA). Les morts comprennent 245 footballeurs.
Plus tôt cette année, l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme, Euro-Med, a rapporté que les attaques barbares israéliennes avaient détruit de nombreuses installations sportives dans la bande côtière, dont « 300 terrains de football à cinq, 22 piscines, 12 salles de sport couvertes pour le basket-ball, le volley-ball et le handball ainsi que six stades de tennis ».
Dans une lettre adressée à la FIFA le mois dernier, la PFA a annoncé que « l’ensemble des infrastructures de football à Gaza ont été détruites ou gravement endommagées ».
Le régime israélien a été très présent aux Jeux, avec pas moins de 88 participants, malgré les appels internationaux véhéments en faveur d’une interdiction de la participation israélienne à l’événement sur fond d’atrocités commises par Tel-Aviv.