L'armée israélienne a annoncé, le jeudi 25 juillet, que deux autres soldats ont été tués dans des affrontements avec les combattants palestiniens dans le sud de la bande de Gaza, rapporte Anadolu Agency.
Les médias israéliens ont confirmé ces morts, ajoutant que plusieurs autres militaires ont été blessés dans ces affrontements, sans aucune allusion à leur nombre exact.
Lundi, un autre officier du régime sioniste a été abattu dans la bande de Gaza, ce qui a porté à 683 le nombre total de morts dans l’armée depuis le 7 octobre.
De l’avis des analystes, les autorités du régime israélien ont fait de leur mieux pour falsifier le bilan exact des pertes de l’armée lors de l’actuelle guerre dans la bande de Gaza. Ce qui est intéressant c’est que les Israéliens eux-mêmes doutent des statistiques annoncées par l’armée et les autorités de Tel-Aviv.
En se doutant du bilan annoncé par l’armée israélienne sur ses pertes lors de la guerre à Gaza, le journal Yedioth Ahronoth a rapporté en décembre dernier qu’il y avait une grande différence entre les statistiques de l’armée et celles des hôpitaux, et ce à tel point que jusqu’à cette date, les hôpitaux avaient admis 4 591 blessés, tandis que l’armée n’en avait annoncé que 1 600 blessés.
Sur fond d’une sévère censure militaire en Israël, Yedioth Ahronoth a été contraint de retirer son rapport sur les pertes de l'armée israélienne.
La chaîne de télévision israélienne Canal 12 a rapporté que depuis le début de la guerre à Gaza, le nombre de documents publiés soumis à la censure militaire a été quadruplé ou quintuplé et que le département de censure militaire de l’armée a surveillé des centaines de milliers de documents publiés liés à la guerre à Gaza.