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Le Hezbollah cible des postes militaires israéliens en représailles à l’assassinat d'un de ses commandants

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une photo prise depuis la région de Marjayoun, dans le sud du Liban, le 3 juillet 2024, montre de la fumée s'échappant des collines du plateau du Golan occupé par Israël après le tir de roquettes depuis le côté libanais de la frontière. ©AFP

Le Hezbollah a mené plusieurs opérations contre des avant-postes militaires israéliens en réponse à une frappe aérienne israélienne meurtrière sur une région du sud du Liban qui s’est soldée par la mort d’un commandant du mouvement de résistance libanais.

Le Hezbollah a déclaré dans un communiqué avoir mené « une attaque aérienne utilisant un escadron de drones kamikazes contre un centre de commandement de la base du Mont Neria, près de Meron, en représailles à l'assassinat perpétré par l'ennemi dans la ville de Shaqra ».

L'attaque a touché avec précision des cibles désignées et a laissé plusieurs victimes.

Un combattant libanais a été tué et un autre blessé mardi alors qu'ils se trouvaient dans une camionnette utilisée pour vendre des bonbons et des collations.

En effet, un drone de combat israélien a visé le véhicule à la périphérie de Shaqra. La victime s'appelait Sadeq Atef Atawi.

Le Hezbollah tire des roquettes sur le moshav Tzuriel, en représailles aux attaques sur le sud du Liban

Le Hezbollah a ensuite attaqué un autre centre de commandement israélien dans la caserne de Ramim avec des obus d'artillerie lourde.

Le groupe a également bombardé le quartier général du bataillon militaire israélien du Sahel, dans la caserne de Beit Hillel, avec des roquettes Falaq.

Il a indiqué dans un bref communiqué que l'attaque était une réponse aux frappes israéliennes contre des villes et villages du sud du Liban, en particulier la ville de Chihine, dans le district de Tyr.

De plus, l’avant-poste israélien d’al-Marj a été frappé par un missile Burkan de gros calibre, également en représailles à l’attaque sur Shaqra.

Le Hezbollah a également visé la colonie de Kiryat Shmona, dans la partie nord des territoires occupés par Israël, avec des dizaines de roquettes Katioucha, en réponse aux attaques israéliennes contre les régions du sud du Liban, en particulier l'attaque contre le village de Talloussa dans le district de Marjeyoun.

Plus tard dans la journée de mardi, le groupe de résistance a bombardé le site militaire israélien de Summaqa avec un barrage d'obus d'artillerie, touchant précisément les cibles désignées et faisant des victimes parmi les troupes qui y étaient stationnées.

Pendant ce temps, l’armée israélienne a annoncé qu’un soldat avait été « grièvement blessé » après le tir de « plusieurs missiles » depuis le sud du Liban vers la région du Mont Dov.

Attaques aux missiles du Hezbollah contre des bases militaires israéliennes

Le soldat a été transporté à l'hôpital pour y être soigné et sa famille a été informée, a indiqué l'armée israélienne dans un message sur X.

Le Hezbollah et Israël échangent des tirs meurtriers depuis début octobre 2023, peu après que le régime a lancé une guerre génocidaire contre la bande de Gaza à la suite d'une opération surprise du Hamas.

Le mouvement de résistance libanais s’est engagé à poursuivre ses attaques de représailles tant que le régime israélien poursuivra sa guerre à Gaza, qui a jusqu’à présent tué au moins 39 090 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.

Les responsables du Hezbollah ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils ne voulaient pas d’une guerre avec Israël, mais qu’ils y étaient pourtant prêts au cas où cela se produirait.

Les deux guerres menées par Israël contre le Liban en 2000 et 2006 se sont heurtées à une forte résistance de la part du Hezbollah, entraînant le retrait du régime dans les deux conflits.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV